Moins de voitures, plus de trains : l’État cherche à investir 100 milliards d’euros dans le réseau ferroviaire
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Moins de voitures, plus de trains : l’État cherche à investir 100 milliards d’euros dans le réseau ferroviaire

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Le train, future locomotive de la mobilité de demain. Dans le cadre de son "plan d’avenir pour les transports", la Première ministre Élisabeth Borne veut "une nouvelle donne ferroviaire de l’ordre de 100 milliards d’euros d’ici à 2040". Cette somme doit servir à entretenir les infrastructures actuelles. L’État promet ainsi une rallonge d’1,5 Md€ par an, d’ici 2027, en plus des 2,8 Md€ déjà prévus. Mais il s’agira aussi d’étendre le réseau, via, entre autres, les "RER métropolitains", voulus par Emmanuel Macron. La planification de tous ces projets se tiendra de mars à juin, avec les Régions. Mais le gouvernement compte aussi mettre à contribution, y compris financière, l’Europe, la SNCF… et les entreprises. Seront d’abord ciblés les secteurs polluants, dont l’aérien, et "ceux qui dégagent des profits importants, comme les sociétés d’autoroutes". À propos de la voiture, le gouvernement assume vouloir en réduire l’usage et va donc "réinterroger chaque projet d’extension du réseau routier". Mais il s’engage aussi à "mieux entretenir et moderniser" les axes nationaux. Enfin, le fret bénéficiera d’investissements dans les voies ferrées et fluviales, les ports et les interconnexions.

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