Quintin Viandes (25 salariés, 3,2 M€ de CA) projette de déménager son abattoir, qui se trouve dans le centre-ville de Quintin (Côtes-d’Armor), dans un nouveau bâtiment qui aurait une capacité de 4 500 tonnes annuelles.
"Le budget s’élève à 12 millions d’euros. Il comprend le terrain, l’engineering, le bâtiment et le matériel. Nous ferons un abattoir nouvelle génération, avec de la récupération d’énergie, de chaleur, des eaux. Et nous installerons des panneaux photovoltaïques", explique Henri Thébault, qui gère la PME basée à Saint-Brandan (Côtes-d’Armor) avec son épouse Pascale Thébault.
Les circuits courts dans l’air du temps
Pour mener à bien ce projet, sur un terrain encore à identifier, l’entreprise aura besoin de partenaires. "Nous ne pouvons réaliser ce projet seul. Nous pouvons assurer une alimentation en bêtes de l’outil à hauteur de 3 000 tonnes, il nous faut donc un partenaire pour assurer les 1 500 tonnes de bêtes restantes", annonce le chef d’entreprise. "Et nous devons trouver des partenaires financiers qui investiront à nos côtés, pour rassurer les banques."
Henri Thébault ne manquera pas d’arguments pour cela. "L’histoire va vers ces abattoirs de proximité. Ces petits outils sont adaptés aux circuits courts qui se développent et aux changements de consommation : on consomme moins de viande mais de meilleure qualité."
Quintin Viandes assure les activités d’abattage d’animaux, de découpe et de préparation de viande, de transport (ramassage des bêtes et livraison de carcasses) et de vente de viande en circuit court sous sa marque La Viande d’Henri.