Maine-et-Loire
Désossage Viandes Volailles construit une nouvelle usine pour fin 2021
Maine-et-Loire # Agroalimentaire

Désossage Viandes Volailles construit une nouvelle usine pour fin 2021

S'abonner

L’entreprise angevine Désossage Viandes Volailles (DVV) fournit des prestations de services pour les abattoirs de volaille dans toute la France. Elle va se doter de son propre équipement l’an prochain pour réaliser pour le compte de ses clients, le même type de prestations.

Ertac Sucu, à droite, fondateur et dirigeant de DVV, installera aussi son siège social sur le futur site de Seiches-sur-le-Loir. — Photo : Olivier Hamard JDE

Créée en 1997 dans l’Orne, l’entreprise Désossage Viandes Volailles (DVV), est installée à Saint-Barthélemy d’Anjou depuis 1999. Elle emploie un peu plus de 110 personnes qui assurent des prestations dans les abattoirs d’une vingtaine de clients dans toute la France. Pour y construire sa propre usine d’abattage, DVV a acquis un terrain de 7 000 mètres carrés à Seiches-sur-le-Loir. L’équipement pourrait ouvrir fin 2021 ou début 2022 avec à la clé une cinquantaine d’emplois.

Un investissement de 2,6 millions d’euros

Avec cette usine dédiée à l’abattage de volailles, DVV ne va pas cesser ses prestations chez ses clients et encore moins transférer ses salariés actuels dans un nouveau site. Il s’agit donc bien d’emplois nouveaux que l’entreprise angevine va créer, en complément de son activité actuelle. « Nous sommes la première société de prestation en France dans l’abattage de volailles, précise Ertac Sucu, le dirigeant et fondateur de DVV, qui a réalisé en 2019 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. La consommation en France augmente et certains de nos clients formulent des demandes pour des prestations d’abattage en plus des sites qu’ils utilisent. Nous ne serons donc pas leurs concurrents et nous travaillerons toujours pour eux, avec leurs exigences, mais dans notre propre site. »

Un investissement de 2,6 millions d'euros

Pour répondre aux demandes de ses clients implantés partout en France avec une forte proportion dans l’Ouest, DVV a donc fait le choix d’ouvrir son unité d’abattage à Seiches-sur-le-Loir, proche de l’autoroute A11, facilitant ainsi les questions de logistique. L’entreprise réfléchit depuis quelques années à ce projet représentant un investissement de 2,6 millions d’euros. La décision a été prise au début de cette année 2020 et la crise sanitaire ne l’a pas modifiée : « Évidemment, il est difficile de se projeter en ce moment, concède Ertac Sucu, mais l’activité est en augmentation et il faut essayer de voir plus loin que la crise qui ne durera pas éternellement. C’est un projet que nous portons sur le long terme. » C’est aussi une nouveauté dans le secteur : DVV sera en effet la première entreprise de prestation de service en France à disposer de son propre abattoir de volailles. « L’objectif est de travailler avec des délais courts, poursuit le dirigeant. Nous ferons l’abattage et la découpe primaire et c’est le client qui assurera ensuite le conditionnement. Lorsque nous aurons un arrivage le lundi, ce sera livré chez lui dès le mardi. »

DVV prévoit un bâtiment de 1 500 mètres carrés : 500 mètres carrés pour l’atelier d’abattage et autant pour la partie destinée à la réfrigération. Le reste accueillera des bureaux, l’entreprise de Saint-Barthélemy d’Anjou prévoyant en effet de transférer aussi à Seiches-sur-le-Loir son siège social. Lorsque l’équipement aura pris son rythme de croisière, DVV prévoit de traiter environ 40 à 50 tonnes de volailles par jour. L’équipe sera constituée au départ d’une cinquantaine de personnes qui seront formées directement sur le site, l’entreprise disposant déjà d’une équipe d’une dizaine de formateurs.

Maine-et-Loire # Agroalimentaire