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Le traiteur Le Val d’Evre à Ancenis est racheté par le parisien Foodles
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Le traiteur Le Val d’Evre à Ancenis est racheté par le parisien Foodles

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Le traiteur Le Val d’Evre, installé à Ancenis en Loire-Atlantique, est racheté par la société parisienne Foodles qui livre des repas aux entreprises via des réfrigérateurs connectés. Moyennant des investissements et des recrutements, Le Val d’Evre doit devenir le premier site de production intégré de Foodles et l’aider à se développer dans l’Ouest de la France.

Le traiteur Le Val d’Evre devient le site de production internalisé de Foodles pour la restauration d’entreprise — Photo : Foodles

La société Foodles, basée à Clichy en région parisienne, a racheté la totalité du capital du traiteur Le Val d’Evre à ses anciens propriétaires, Yannick et Maryline Biteau. À la suite de cette opération, la PME de 20 salariés d’Ancenis, en Loire-Atlantique, change de métier. De traiteur événementiel intervenant sur de grands rendez-vous culturels, sportifs et institutionnels dans les Pays de la Loire, elle devient un site de production pour la restauration d’entreprise. Rebaptisée Le Val d’Evre - La Manufacture Foodles, elle va, en effet, permettre à Foodles d’internaliser une partie de sa production, jusqu’à présent entièrement sous-traitée.

Créé en 2014 par Clément Bonhomme et Michaël Ormancey, Foodles (400 salariés) propose aux entreprises des menus ultra-frais, livrés quotidiennement dans des réfrigérateurs connectés, certifiés Origine France Garantie. Foodles implante et anime également des comptoirs délivrant des plats sur-mesure dans les entreprises.

15 000 plats par jour en 2025

Par cette croissance externe, Foodles se dote de 2 200 m² d'ateliers pour concevoir et cuisiner les repas. "Jusqu’à présent, 6 000 à 8 000 plats sont produits chaque jour à Ancenis. L’objectif est d’atteindre 15 000 plats par jour en 2025", explique Vincent Panaccione, directeur du Val d’Evre - La Manufacture Foodles.

Vincent Panaccione, directeur du Val d’Evre - La Manufacture Foodles — Photo : Foodles

Pour cela, Foodles va investir, pour un montant non communiqué, dans de nouveaux équipements de production et recruter. "Nous avons conservé l’ensemble des personnels de production et recruté quatre CDI depuis début mars. Nous avons actuellement une équipe de 24 personnes et une dizaine d’embauches sont prévues d’ici l’été", annonce Vincent Panaccione. Le rachat du Val d’Evre doit également permettre à Foodles de standardiser ses process de fabrication, de gagner ainsi en rentabilité (l’entreprise vise la rentabilité en 2025) et en flexibilité, d’accompagner sa croissance et de renforcer son sourcing produits. "L’enjeu avec notre implantation à Ancenis, c’est aussi un approvisionnement local en produits frais", indique le dirigeant. Une démarche en adéquation avec les valeurs de Foodles, entreprise à mission et certifiée B Corp.

Conquête de l’Ouest

Sa nouvelle filiale doit également permettre à Foodles, qui revendique 450 clients en France et en Belgique, de se développer dans l’Ouest. "Nous voulons profiter de la marque et de la notoriété du Val d’Erdre pour densifier notre présence dans l’Ouest. Nous allons utiliser notre nouvel outil industriel comme une vitrine pour expliquer à nos prospects et clients les process de fabrication de nos plats, de la sauteuse à l’assiette et faire une démonstration de nos réfrigérateurs connectés", annonce Vincent Panaccione.

Foodles a pour objectif de conquérir 200 entreprises clientes supplémentaires sur tout le territoire en 2024, pour atteindre une croissance de 50 %.

Ancenis va également devenir un nouveau hub logistique de Foodles, qui permettra de livrer les clients de la région ouest, sans repasser par la région parisienne.

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