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Appelé à être pérennisé, le fonds de soutien à l'industrialisation des projets innovants de Bpifrance affiche un bilan modeste
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Appelé à être pérennisé, le fonds de soutien à l'industrialisation des projets innovants de Bpifrance affiche un bilan modeste

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La réindustrialisation à petits pas. Bpifrance revendique la création de 17 usines et 3 200 emplois directs en six ans, grâce aux 550 millions d'euros mobilisés au titre de son fonds SPI (pour "sociétés de projets industriels"). Des résultats modestes pour cet outil de prise de participation minoritaire (15 à 46 % du capital détenu). Mais l'important était ailleurs, à en croire la banque publique : combler le manque de financement pour les projets innovants prêts à passer à l'étape de la production. Dans le détail, le fonds a surtout profité à la "chimie verte" (9 représentants de ce secteur soutenus, dont l'auvergnat Afyren Neoxy, le ligérien Lactips ou l'héraultais Microphyt) et à l'énergie (3 sociétés accompagnées). A noter qu'au coté des start-up, figurent trois PME ou ETI parmi les bénéficiaires : le toulousain Kineis, le nantais Lacroix Electronics et le varois SunCnim. Le fonds SPI annoncera, d'ici la fin de l'année, l'affectation de ses dernières ressources (250 M€ restants, d'ores et déjà attribués). Mais il n'a pas dit son dernier mot. Malgré un effet d'entraînement limité sur les autres investisseurs, un récent rapport de Bercy plaidait pour recharger le dispositif (entre 700 M€ et 1 Md€), tout en abaissant le ticket minimum (de 10 à 5 M€).

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