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Le GPMM veut reconquérir sa place de premier port de Méditerranée
Marseille # Maritime # Investissement

Le GPMM veut reconquérir sa place de premier port de Méditerranée

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Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) vient de présenter ses résultats et son plan stratégique d’ici à 2018. Pour le président du conseil de surveillance, Jean-Marc Forneri, les cinq prochaines années seront celles de « la relance de l’activité du port ». 360 millions d’euros devraient être investis.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Au total, le trafic du port de Marseille affiche pour 2014 un repli de 2% à 78,45 millions de tonnes. Un résultat médiocre qui masque des réalités diverses. Cette baisse de l’activité est en effet largement portée par la chute des vracs liquides (le pétrole) qui se sont repliés de 4%, à 47,3 millions de tonnes, alors que les vracs solides ont connu une croissance de 2%, les marchandises diverses de 3% et les conteneurs de 7%, atteignant 1,17 millions de conteneurs EVP (équivalent vingt pieds).

Une hausse du trafic conteneurs qui est le double de la moyenne des ports européens. D’ici à 2018, le port de Marseille vise 86,5 millions de tonnes, dont un quart de vracs solides et 1,5 millions d’EVP. Une part de trafic doit être reconquis en région, puisque comme le souligne Jean-Marc Forneri « deux conteneurs sur trois en région Paca passent encore par d’autres ports », mais le GPMM souhaite surtout devenir le gateway méditerranéen, en alternative aux ports du nord et doper le préacheminement en développant le mode ferroviaire. Pour 2015, Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du GPMM prévoit un développement des dessertes sur l’axe Paris-Dourges-Belgique, Lyon, Strasbourg et Nancy, ainsi que la desserte de la Suisse. Le projet stratégique du port prévoit près de 360 millions d’euros d’investissement, dont deux chantiers de transport combinés. Le premier à Mourepiane (pour 2017) où est prévu, avec CMA CGM, un aménagement pour l’accueil des trains longs. Le second à Fos où un aménagement devrait permettre de disposer de 2,6 kilomètres de quai d’un seul tenant. Un terminal d’autoroute ferroviaire devrait également voir le jour en 2018.

Côté passagers, le trafic est en repli de 6%, à 2,4 millions de passagers. Une baisse liée à la chute des trafics de SNCM sur la Corse. De son côté, la croisière ne cesse de progresser, enregistrant 1,3 million de passagers (+12%), avec un boom du côté des passagers « tête de ligne » (+35%).

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