Filiale du groupe alimentaire Danone, Badoit ambitionne d’exploiter de nouveaux forages pour compenser la baisse de sa ressource en eau. Passée de 300 millions de bouteilles produites par an en 2018 à environ 215 millions aujourd’hui, la célèbre eau pétillante de Saint-Galmier lorgne, selon nos confrères du Progrès, sur deux forages situés non loin de sa source originelle : Veange 2 à Bellegarde-en-Forez et Grangeon à Saint-André-le-Puy. Des négociations sont en cours depuis un an avec la Communauté de communes de Forez-Est (CCFE), qui dans le cadre de la loi NOTRe récupérera la compétence eau en absorbant en 2026 le Syndicat intercommunal du Val d’Anzieux et de Plancieux (SIVAP). Badoit demande un droit d’exploitation de 20 ans sur les deux forages afin de puiser jusqu’à 131 400 m3 d’eau par an, soit environ 2 à 3 % de la consommation globale du territoire de la CCFE. Si un accord de principe existe entre toutes les parties, reste à valider la faisabilité technique d’une opération qui ne devrait pas voir le jour au mieux avant fin 2026.
