La chambre commerciale du tribunal de Mulhouse a accordé un délai de 15 jours supplémentaires à Pierre Schmitt pour trouver les financements nécessaires à la reprise de son groupe, placé en redressement judiciaire depuis le 2 juin. Le groupe (CA : 25 millions d’euros ; 135 salariés), constitué des sociétés Velcorex à Saint-Amarin (Haut-Rhin), Philea Textiles et Emmanuel Lang à Hirsingue (Haut-Rhin), est convoité par le fonds d’investissement suisse B.I.G. Investment. Mais les 14 millions d’euros minimums exigés en dépôt par la chambre commerciale n’avaient pas été versés à l’heure de l’audience et Pierre Schmitt ne ferait plus partie des plans de ce repreneur, selon une source proche du dossier. L'entrepreneur, à l'origine de la restauration d'une filière textile complète en Alsace, s'est à son tour positionné en faisant état d'un possible prêt de 20 M€ en provenance de Dubaï. Enfin, les deux autres projets qui étaient en lice pour la reprise de l'entreprise Velcorex ne font plus qu'un. Le créancier suisse qui possède une partie des machines qu’il loue à l’entreprise textile, et dont il pourrait perdre la propriété en cas de liquidation, a signé un accord avec la Scop qui regroupe une partie de l’encadrement et de salariés du site de Saint-Amarin. Verdict le 27 septembre.
