Placées en redressement judiciaire le 2 juin, les sociétés du groupe Pierre Schmitt (Velcorex, Philea et Emanuel Lang qui emploient 150 personnes à Saint-Amarin et Hirsingue dans le Haut-Rhin) devraient connaître leur sort ce mercredi 13 septembre. En effet, la chambre commerciale du tribunal de Mulhouse doit se prononcer sur les trois projets en lice pour reprendre le groupe textile alsacien. Une seule d’entre elles englobe sa totalité, elle est portée par le fonds d’investissement suisse Big (Bio Innovation Group) dirigé par Renaud Meger-Tissière, à hauteur de 40 millions d’euros. Les deux autres projets de reprise concernent uniquement Velcorex situé à Saint-Amarin. La première émane d’un créancier suisse qui voudrait récupérer, moyennant 6 millions d'euros, les machines qu’il loue à l’entreprise spécialisée dans le velours et dont il pourrait perdre la propriété en cas de liquidation. L’autre provient d’une partie de l’encadrement et de salariés regroupés en Scop pour un montant de 3 millions d'euros.
