Le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) a récemment mis en garde, dans un contexte de crise du vignoble bordelais, "contre l’idée selon laquelle arracher des vignes à Bordeaux pour les replanter à Cognac en dehors des modalités normales d’attribution des droits de plantation serait possible. Tous les opérateurs et les viticulteurs sont instamment appelés à la vigilance et à la responsabilité", écrit l’interprofession dans un communiqué alarmiste. "Vouloir suivre une telle approche constituerait une tentative de contournement de la réglementation […] et les initiatives individuelles et opportunistes qui iraient dans ce sens ne pourraient qu’être condamnées". "Le BNIC, la viticulture et le négoce cognaçais font tout le nécessaire pour s’opposer aux tentatives susceptibles de remettre en cause l’équilibre de la filière Cognac et la gestion collective et rigoureuse qui, ces dernières années, ont garanti le développement soutenu de la filière et de tous ses acteurs. L’intérêt collectif prévaudra", a notamment rappelé le président du BNIC, Christophe Veral.
