Le groupe espagnol Taurus, qui avait repris le fabricant alsacien de poêles Supra à la barre du tribunal de Saverne en février 2020, a décidé de fermer l’atelier de production et le centre logistique de la société. Sur les 28 salariés encore présents sur le site (auxquels s’ajoutent 7 commerciaux non sédentaires), 21 devraient être licenciés et un alternant ne verra pas son contrat reconduit. Aucun plan de reclassement n’est prévu. Selon le délégué syndical et secrétaire du CSE, la direction du groupe évoque pour se justifier un outil de production obsolète et non efficient. L’activité de Supra s’inscrit pourtant dans un marché très dynamique, porté par le retour du chauffage au bois. La société, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 15 M€ en 2022, couvrait à nouveau ses charges depuis le début de l’année. Fondée en 1878, Supra comptait encore il y a quinze ans plus de 300 salariés, sur deux sites de production. Seule la marque subsiste désormais.
