Les start-up françaises contraintes de réviser leur feuille de route, à l’aune de la crise du coronavirus. D’abord sur l’emploi : 61 % vont reconsidérer leurs intentions de recrutement, selon le 9e baromètre d’EY et France Digitale dédié à leurs performances sociales et économiques. Ensuite sur leur chiffre d’affaires : un quart s’attend à ce qu’il ne progresse pas en 2020. C’est cinq fois plus qu’avant la crise. Mais il en reste encore 27 % qui espèrent plus de 100 % de croissance cette année. Sur les levées de fonds, un tiers pense pouvoir maintenir la sienne comme si de rien n'était. Enfin, sur les perspectives, 36 % reconnaissent avoir des attentes en baisse, après avoir été durement affectées par l’épidémie. Premier obstacle à leur développement désormais : le manque de clients. Cité par une start-up sur trois (+17 points), il détrône les habituelles difficultés de recrutement, deux fois moins citées qu’auparavant. De quoi mettre un coup d’arrêt aux start-up sondées dans l’étude ? En 2019, elles avaient augmenté leurs effectifs de 28 % et leur chiffre d’affaires de 23 %.
Embauches, chiffres d'affaires... les start-up revoient leurs ambitions à la baisse avec la crise du coronavirus
Embauches, chiffres d'affaires... les start-up revoient leurs ambitions à la baisse avec la crise du coronavirus
Publié le
2 min de lecture
A lire dans le secteur Informatique
En France
Ailleurs en région
9 min de lecture
1 min de lecture