Seb développement, l'Institut Mérieux, Plastic Omnium, Apicil Prévoyance, Dentressangle Initiatives, Métro, l'Institut Paul Bocuse, le Crédit Agricole Centre-Est, Eiffage, Elio group : ces dix entreprises ont misé au total 10,4 millions d'euros dans un projet auquel, il y a encore cinq ans, personne ou presque ne croyait. En 2012, ce sont les membres du Réseau Toques Blanches qui avaient notamment persuadé le maire Gérard Collomb de rejoindre cette idée portée par l'Unesco. Au fil des années, l'idée de participer à un réseau de villes "Gastronomes", sorte de vitrine française du savoir-faire culinaire, a fait son chemin. Evoluant au même rythme que le projet de rénovation de l'Hôtel-Dieu porté par Eiffage, et qui prend forme lui aussi au fil des mois.
Ecrin
Installée dans l'écrin de l'Hôtel-Dieu rénové, la Cité de la Gastronomie s'étendra sur près de 4 000m². On y trouvera une surface dédiée aux démonstrations culinaires (370m² pour les techniques, dégustations, R&D), et 2230m² d'espace pédagogique, scientifique et touristique pour les expositions temporaires et permanentes s'intéressant aux liens entre alimentation et santé. La Cité de la Gastronomie accueillera aussi des restaurants cafés et boutiques sur 350m². « Nous allons en faire un lieu vivant de découverte et de transmission qui permettra à tout un chacun, et notamment aux plus jeunes, d'apprendre à devenir gastronome » a souligné Gérard Collomb.
18 millions d'euros de budget
Pierre Sanner, membre de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, créateur du Réseau des Quatre Cités Française de la Gastronomie (avec Paris-Rungis, Dijon et Tours qui auront chacune un site dédié) indiquait en 2016 que le budget attendu à Lyon se monte à 18 millions d'euros (55 millions à Dijon, 35 millions à Tours, 85 millions à Paris-Rungis). Lyon est la première des quatre à présenter un budget et un lieu. La Ville, la Métropole et l'Etat abondent financièrement au mécénat privé pour arriver à un montant total de 15,6 millions d'euros. Seule la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui était pourtant attendue, n'a pas souhaité participer au projet.
