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Un nouvel actionnaire en vue pour le constructeur automobile Hopium
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Un nouvel actionnaire en vue pour le constructeur automobile Hopium

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Le constructeur de véhicules à hydrogène Hopium est en négociation avec l’entreprise américaine Micromobility.com qui souhaite devenir l’un de ses actionnaires de référence, en achetant pour 3 millions de dollars d’obligations convertibles.

Micromobility.com envisage d’acheter des obligations convertibles Hopium à Atlas Special Opportunities pour un montant d’environ 3 millions de dollars — Photo : DR

Micromobility.com (NASDAQ : MCOM), spécialiste du transport urbain durable et des solutions de micro-mobilité, a signé une lettre d’intention avec la société Atlas Special Opportunities concernant le constructeur de voiture à hydrogène Hopium. Micromobility.com négocie avec Atlas Special Opportunities un accord par lequel Micromobility pourrait devenir un actionnaire important et à long terme de Hopium. Selon les termes de cette lettre, l’investissement de Micromobility.com doit permettre d’accélérer la R & D et la croissance de Hopium. Micromobility.com envisage d’acheter des obligations convertibles Hopium à Atlas Special Opportunities pour un montant d’environ 3 millions de dollars. "Je pense que l’hydrogène réduit la dépendance d’usage de chacun à l’égard des combustibles fossiles importés, ce qui permet de réduire les déficits commerciaux de certains pays et d’accroître l’indépendance énergétique. En outre, les piles à hydrogène ont une densité de stockage de l’énergie bien supérieure à celle du lithium. C’est pourquoi il est logique d’investir dans Hopium", souligne Salvatore Palella, PDG de Micromobility.com.

Réorientation stratégique

Depuis l’arrivée de Sylvain Laurent à la direction d’Hopium au début de l’année 2023, l’entreprise a procédé à une réorientation stratégique de ses activités industrielles. Celle-ci a pour objectif de prioriser les efforts de développement sur la technologie des piles à combustible et s’est traduite par une restructuration de la gouvernance visant à optimiser les coûts.

En effet, si dans les prochains mois, Hopium compte intégrer son système-pile (incluant la pile à hydrogène et ses sous-systèmes de gestion des fluides) au sein de la plateforme de son prochain prototype Hopium Machina (intégrant les réservoirs d’hydrogène, le système-pile et les moteurs électriques), le constructeur souhaite dans le même temps proposer ces différentes briques technologiques de manière autonome ou combinée aux marchés de la mobilité "Tout en gardant l’Hopium Machina en ligne de mire, nous souhaitons prioriser le développement de la technologie Hopium afin de pouvoir valoriser rapidement notre savoir-faire. En matière de mobilité professionnelle et de mobilité lourde, les besoins sont là et les infrastructures se développent rapidement", estime Sylvain Laurent. De plus, la société s’est engagée à obtenir la certification TRL 6 (démonstration d’un prototype ou d’un modèle de système/sous-système dans un environnement représentatif, NDLR) d’ici avril 2024, une étape cruciale pour accélérer l’industrialisation et la vente de sa technologie hydrogène brevetée.

Avant ses difficultés, Hopium prévoyait de construire une usine dans l’Eure, avec la mise en route des premières lignes de production à la fin de l’année 2024, pour une capacité de 20 000 véhicules par an et l’emploi de plus de 1 500 personnes.

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