Dans les huit restaurants de l’enseigne Signorizza que la tête de réseau possède en propre sur les 32 points de vente de la marque, les dirigeants du groupe Sandrine et Erwan Rouxel-Landrin ont lancé de projet Umanizza : "Il en va de notre survie, témoigne Sandrine Rouxel-Landrin, codirigeante de Signorizza. Avec le Covid, énormément de personnes avaient quitté le secteur de la restauration, ce qui nous obligeait à recruter très vite, très mal. Nous avons travaillé sur le fonds du sujet : l’objectif d’Umanizza était de retourner la table pour recruter, fidéliser et accompagner les collaborateurs." Le groupe a ainsi travaillé sur un nouveau mode de fonctionnement. Pour exemple, dans les établissements, on confie plus de tâches pour certains collaborateurs en fonction de leurs compétences et de leurs appétences.
Pour l’instant, la dirigeante, qui est également coprésidente de l’association Dirigeants Responsables Anjou Maine, considère que "ce qui a été mis en place n’est que l’apéro", au regard des objectifs que se fixe Signorizza en termes de management : Umanizza commence à se déployer dans les points de vente en franchise de l’enseigne, et d’autres idées sont en cours de développement, telles que la mise en place d’un système d' "open badge", tampon digital qui permettrait de qualifier les compétences précises d’un collaborateur, comme la capacité de fermer seul la caisse de l’établissement après le service, et qu’il pourrait ensuite valoriser dans son CV. "Nous avons fait en sorte de transformer le modèle, explique Sandrine Rouxel-Landrin, et il va falloir le consolider. Il reste encore à mettre en place tout ce que l’on voudrait déployer pour rendre les choses plus intéressantes pour les collaborateurs, les franchisés, et faire en sorte que cela donne aussi des idées à d’autres entreprises."
Retrouvez l’interview de Sandrine Rouxel-Landrin, codirigeante de Signorizza et coprésidente de Dirigeants Responsables Anjou Maine, dans l’émission Le Mag Eco, sur RCF.
