- Oreca construit son nouveau techno centre à Signes
À proximité immédiate du Circuit Paul Ricard, dans la zone d’entreprises de Signes dans le Var et dans le prolongement de ses installations actuelles, le groupe Oreca (300 collaborateurs, CA : 82 M€) a démarré en 2022 un chantier majeur de son développement comme constructeur de référence de voitures de course.
Ce bâtiment de 8 500 m², livré mi 2023, abritera des activités de production et d’assemblage des voitures, toute l’ingénierie et la R & D, mais aussi des espaces événementiels et un musée retraçant l’histoire du groupe fondé en 1973 par Hugues de Chaunac. Pour le fils du fondateur, Raphaël de Chaunac, « ce bâtiment, dont l’investissement s’élève à plusieurs millions d’euros, représente un enjeu considérable ».
- Novelty-Magnum-Dushow s’implante à Cannes
Leader européen des prestations techniques événementielles, le groupe basé à Paris Novelty-Magnum-Dushow (plus de 800 salariés, CA : 250 M€) s’installera sur l’ancien site de réparation ferroviaire AnsaldoBreda dans le quartier de La Bocca à Cannes. La promesse de vente du terrain a été signée avec l’Établissement public foncier (EPF) Paca pour 14,6 millions d’euros. Sur cette friche industrielle de 5,7 hectares sera créé un complexe audiovisuel avec studios de tournage, plateaux de télévision, espaces de logistique et de stockage évènementiels, salles de spectacle mais aussi un hôtel, des commerces et restaurants et une résidence pour les étudiants du campus Georges Méliès à proximité. Le site hébergera plus de 100 salariés permanents et 300 professionnels du spectacle. Le projet, entré dans sa phase opérationnelle en novembre 2022, sera livré en 2025.
- Theodora, un nouveau quartier numérique à Marseille
Boulevard du Capitaine Gèze, au nord de Marseille, Kevin Polizzi, président d’Unitel Group, a lancé la création du quartier numérique « Theodora ». Un projet structurant, qui devrait sortir de terre en 2024, dont l’ambition est de relier le nord et le sud de la ville. Évalué à 100 millions d’euros, il est entièrement financé par la holding Unitel et les banques. Un projet « exemplaire car il ne sollicite pas d’argent public et s’inscrit dans les trois axes du plan de relance : le développement des compétences, la transition écologique et la cohésion sociale », comme l’a qualifié Benoît Mournet, sous-préfet à la relance dans les Bouches-du-Rhône et la Région Sud.
- La Compagnie des Amandes investit 12 millions d’euros à Signes
Annoncé dès l’été 2021, le projet de créer une casserie d’amandes, à Signes, dans le Var, s’est concrétisé en 2022. Le cofondateur de la Compagnie des Amandes, Arnaud Montebourg, a signé avec le directeur général du groupe Salini Immobilier le contrat de construction d’une usine pour l’ensemble de la filière française d’amandes, qui doit être opérationnelle pour la récolte 2023. Plus de 12 millions d’euros seront investis par l’entreprise pour créer « une casserie moderne et d’excellence environnementale », qui sera ouverte à l’ensemble de la filière, conformément aux engagements pris avec la Région Sud qui soutient le projet.
- Un nouveau quartier à 150 millions d’euros à Toulon
Le grand projet de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM) baptisé « De Mayol à Pipady », attribué à Eiffage Immobilier et Icade Promotion, va redessiner le bord de mer de la capitale varoise. Sur plus de 3 hectares, il proposera, à l’horizon 2026, un nouvel ensemble urbain avec de nouvelles structures culturelles, quatre bâtiments avec bureaux et espaces de coworking, un palais des congrès et un hôtel de gamme Marriott. En partenariat avec la Banque des Territoires, qui intervient comme co-investisseur, une enveloppe de 150 millions d’euros sera investie.
- L'ensemble Iconic doit enfin être livré à Nice
Il était attendu pour la fin 2019, puis en 2020, puis encore en 2022, mais entre le Covid et la défaillance d’un fournisseur, ce sera finalement début 2023 que sera livré Iconic, l’ensemble immobilier aux lignes futuristes dessiné par l’américain Daniel Libeskind et développé par Compagnie de Phalsbourg et Fondimm. Sur 19 000 m² accolés à la gare de Nice, celui-ci comprend un hôtel Hilton, cinq restaurants, des bureaux, des commerces, une salle de sport et une salle de spectacle de 600 places. L’entreprise immobilière Les Agences de Papa y aura son siège social sur 6 300 m². Le montant du projet était initialement évalué à 80 millions d’euros.
- Naval Group conforte son implantation dans le Var
Déjà présent au sein de la base navale de Toulon, à Ollioules et à Saint-Tropez, Naval Group, qui emploie plus de 4 000 salariés dans le département, a choisi de s’implanter à La Londe-les-Maures. L’ancienne usine de torpilles du groupe aux Bormettes sera « réindustrialisée et abritera un centre d’excellence autour des drones sous-marins, avec des installations modernes, innovantes, respectueuses de l’environnement, et un accès direct à la mer. » Ce centre verra le jour à l’horizon 2026-2027 et accueillera notamment les anciennes activités du site de Saint-Tropez, spécialisé dans la conception et la réalisation d’armes sous-marines. Une extension du site d’Ollioules, inauguré en 2017, est également prévue, afin de regrouper toutes les activités du groupe. Au total, 140 millions d’euros seront investis dans le Var.
- Vacances Bleues investit dans ses hôtels
L’entreprise marseillaise Vacances Bleues (850 salariés), créée en 1971, a lancé un programme d’investissement de 34 millions d’euros sur les cinq prochaines années, dont près de 30 millions d’euros pour la rénovation de ses 25 hôtels, clubs vacances ou résidences. Le reliquat sera consacré à la poursuite de la digitalisation de l’entreprise et à la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Vacances Bleues compte 25 sites en France et réalise un chiffre d’affaires de 85 millions d’euros. L’investissement va être porté par l’association Vacances Bleues, principal actionnaire de l’entreprise, et par le groupe Caisse des Dépôts. L’entreprise, qui depuis mars 2022 dispose d’une nouvelle marque nommée « Des lieux et des liens », mise également sur une politique sociale susceptible de fidéliser son personnel.
- Argeville s’offre une nouvelle usine pour sa production de parfum
Alors qu’il poursuit son expansion à l’international, le spécialiste des parfums, arômes alimentaires et ingrédients naturels, Argeville (315 salariés, CA 2021 : 60 M€) investit dans une nouvelle usine de 5 000 m² au Plan-de-Grasse (Alpes-Maritimes). Les travaux, estimés entre 22 et 25 millions d’euros, débuteront en début d’année pour une livraison attendue en 2024. Il s’agit pour la PME familiale d’augmenter sa production et de se « positionner dans le futur », selon son dirigeant Xavier Ardizio.
- Le Rugby Club Toulonnais agrandit son Campus
Dans le cadre de son plan stratégique 2023-2028, le Rugby Club Toulonnais a lancé des investissements fonciers autour du Campus RCT, ouvert en 2020. Un deuxième bâtiment verra ainsi le jour à l’été 2023 et sera un lieu de vie ouvert à tous les publics avec une boutique, un restaurant, un bar, des espaces de coworking et de séminaires. Ce projet, auquel s’ajoutent des investissements dans le métavers, doit permettre au club toulonnais de renouer avec l’équilibre et de pérenniser sa place parmi les meilleurs clubs français et européens.
- Aiôn construit l’avenir de l’horlogerie française à La Ciotat
Le jeune groupe Aiôn, fondé en juillet 2021 par quatre associés, Anthony Simao, Hubert Patural, Olimpiu Salcou et Céline Guth, a décidé de parier sur La Ciotat pour y installer une usine de fabrication de mouvements et de montres et ainsi redonner ses lettres de noblesse à l’horlogerie française. Pour créer cette usine, le groupe a fait l’acquisition d’une manufacture horlogère suisse et de son parc de machines.
Ces 450 machines rejoindront prochainement La Ciotat, où l’usine de 10 000 m², sur 30 000 m² de terrain, devrait prendre place, sur la zone Athélia V. L’entreprise va investir 60 millions d’euros sur cinq ans et l’objectif est de réaliser 50 000 mouvements dès la fin de l’année 2023.
- Sophia Antipolis verra la construction de son Pôle Innovation
La première technopole d’Europe aura bien son Pôle innovation. Porté par le Symisa, syndicat mixte Sophia Antipolis, le bâtiment s’étendra sur 8 700 m² à deux pas du campus SophiaTech où pourront se rassembler les acteurs de l’écosystème sophipolitain (entreprises, Université, écoles, Maison de l’Intelligence Artificielle…). Le Symisa avait réservé 13,3 millions d’euros pour ce projet qui bénéficie par ailleurs de 7,3 millions d’euros de l’État dans le cadre du plan France relance et de 5 millions d’euros de la Région sud. Le Département des Alpes-Maritimes avait donné le terrain. Les travaux doivent démarrer en 2023 pour une livraison en 2025.
- Eca Group veut doubler la surface de son site historique
Connaissant depuis cinq ans une forte croissance nationale et internationale, le groupe Eca (CA : 112,50 M€) a fait l’acquisition, en 2022, d’un terrain de 13 400 m² près de ses locaux historiques à La Garde, dans le Var. Cette acquisition permettra au groupe, spécialiste de la robotique, de doubler la surface de ce site, dont l’activité principale est le développement et la fabrication de systèmes de drones, de logiciels et de robots autonomes. Filiale à 100 % du groupe Gorgé, Eco veut y créer de nouveaux espaces dédiés à ses activités de R & D, des conditions de travail optimisées pour ses 350 collaborateurs toulonnais (sur un total de 800 répartis sur six sites en France) et un futur outil industriel performant.
- Guimbal envisage la construction d’une nouvelle usine pour 2023
L’entreprise aixoise Guimbal (70 salariés, CA : 15 M€), spécialiste des petits hélicoptères à pistons, créée par Bruno Guimbal en 2000 et installée sur le terrain de l’aérodrome d’Aix-Les-Milles, a tiré son épingle du jeu malgré les difficultés de la crise sanitaire. Un marché récent lié au ministère de la Défense et des drones en sous-traitance pour Airbus Helicopters et pour la Marine Nationale, amène l’entreprise à envisager la construction d’une nouvelle usine en 2023. Un projet qui doublerait (5 000 m²) la superficie de l’usine actuelle, pour un investissement de 5 millions d’euros. Bruno Guimbal souhaite positionner ce nouveau site le long des pistes de l’aérodrome, tout en disposant d’un accès indépendant. « J’aimerais également que nous ayons la possibilité de faire voler des hélicoptères même quand l’aérodrome est fermé », détaille-t-il.
