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Mademoiselle Desserts investit 10 millions d'euros dans la Loire
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Mademoiselle Desserts investit 10 millions d'euros dans la Loire

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Mademoiselle Desserts a prévu un plan d'investissement de 30 millions pour réorganiser sa production en France. L'usine de Renaison, dans la Loire, va récupérer une enveloppe de 10 millions d'euros et la fabrication de deux nouveaux produits.

Spécialisée dans la fabrication de pâte à choux, feuilles pâtissières, entremets et chouquettes, l'usine de Renaison de Mademoiselle Desserts produira bientôt des tartes tropéziennes et des navettes briochées — Photo : Européenne des Desserts

Acteur européen majeur de la pâtisserie surgelée, le francilien Mademoiselle Desserts (343 M€ de CA en 2019 ; 1 900 salariés ; 12 sites en Europe dont 8 en France) vient de lancer un plan de réorganisation industrielle de 30 millions d’euros. Un plan dont va largement bénéficier son site de Renaison (ex-Délices du Palais), dans la Loire, repris en 2012 à la barre du tribunal de commerce.

Deux nouveaux produits

Le groupe Mademoiselle Desserts a prévu de fermer son usine d’Aubigny-en-Artois (Pas-de-Calais), racheté en 2019 à la société Délices des 7 Vallées, et de transférer la production sur deux sites : celui très proche de Tincques et le site de Renaison. "Nous allons récupérer dans un premier temps la production de tartes tropéziennes, et dans un second temps la fabrication des navettes briochées réalisée jusqu’ici à Tincques. C’est un peu un jeu de chaises musicales", explique Pascal Robert, le directeur du site de Renaison.

Au total, l’usine ligérienne de Mademoiselle Desserts, qui a réalisé 16 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019, va bénéficier d’une enveloppe d’investissement de 10 millions d’euros sur la période 2021-2022. "7,5 millions d’euros seront destinés à la remise à neuf en 2021 d’une ligne de tartes tropéziennes que nous allons rapatrier des Hauts-de-France, et à l’achat en 2022 d’une nouvelle ligne complète pour les navettes", précise le dirigeant.

Les 2,5 millions d’euros restants seront, eux, utilisés dans le cadre d’un programme interne au groupe baptisé Green. Programme qui vise à "réduire nos émissions de gaz à effet de serre via la mise en place de nouveaux systèmes à économie d’énergie comme la récupération de la chaleur", détaille le dirigeant.

Une croissance attendue de 40 %

Pour l’usine ligérienne, spécialisée à l’origine dans la pâte à choux, les feuilles pâtissières, les entremets ou encore les chouquettes, ces deux nouvelles lignes de production arrivent à point nommé. "Cela va nous permettre d’optimiser les capacités du site de Renaison, qui avait de la disponibilité pour faire de nouveaux produits, et de poursuivre notre croissance qui depuis la reprise en 2012 est d’environ 5 % par an", expose Pascal Robert.

Avec la production des tartes tropéziennes, qui démarrera à la rentrée 2021, et les navettes briochées programmées pour 2022, Mademoiselle Desserts Renaison devrait même considérablement booster son activité. "Nous prévoyons d’augmenter notre volume de production de 40 % et notre chiffre d’affaires dans les mêmes proportions. Ce qui va aussi nous conduire à créer des emplois", prévoit le dirigeant.

Le site de Renaison, qui employait jusqu’alors 80 salariés en CDI, devrait ainsi procéder à l’embauche de "30 à 35 personnes supplémentaires" sous deux ans.

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