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L’écurie TR Racing investit 4 millions d’euros dans une nouvelle base
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L’écurie TR Racing investit 4 millions d’euros dans une nouvelle base

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En amont du départ de la première Transat CIC Lorient-New-York, le pôle course au large de Lorient a vu fin avril l’inauguration d’un nouvel hangar pour les skippers Thomas Ruyant et Sam Goodchild, tous deux engagés dans la classe Imoca pour le prochain Vendée Globe.

Thomas Ruyant et Sam Goodchild, les skippers de l’écurie TR Racing — Photo : Pierre Bouras

Un nouveau bloc dédié à la course au large a pris place aux abords du site de Lorient La Base, non loin de la future maison des skippers, sur un espace foncier relevant d’une autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime. Dessiné par le cabinet d’architectes Bertin et Bichet, le bâtiment a été construit à l’initiative de l’écurie de course au large TR Racing pour un investissement proche de 4 millions d’euros. L’ensemble couvre environ 1 300 m2 d’ateliers allant jusqu’à 9 mètres en sous pente, accolés à 700 m2 de bureaux sur trois niveaux dont une plateforme intermédiaire dédiée à l’accueil de projets innovants et collaboratifs.

Partenariat avec l’expert de la cybersécurité Advens

Établie autour d’un partenariat majeur avec la société lilloise Advens (500 salariés, 80 M€ de CA), spécialiste en cybersécurité présidé par Alexandre Fayeulle, l’entreprise TR Racing structure depuis 2018 les projets sportifs du skipper dunkerquois Thomas Ruyant, 42 ans, vainqueur de la Route du Rhum en 2022. Ayant intégré le Britannique Sam Goodchild, 34 ans, comme second skipper, elle aligne désormais deux voiliers Imoca qui, classés respectivement 1er et 3e de la dernière transat Jacques Vabre, arborent depuis une même bannière, "Vulnérable".

"Ce niveau d’engagement est inédit dans l’univers de la course au large. Il permet de mutualiser certaines fonctions support entre les deux équipes, comme la sécurité et l’avitaillement des teams, tout en encourageant une logique d’émulation et de performance", souligne Thomas Gavériaux, ingénieur naval et directeur général de l'écurie dont le modèle n’est pas sans rappeler l’univers de la Formule 1, en automobile. TR Racing emploie aujourd’hui une trentaine de personnes pour un budget annuel approchant les 8 millions d’euros. C’est un vecteur puissant pour Advens qui en a fait une vitrine technologique de son savoir-faire, notamment à travers la collecte et l’analyse des données sportives, mais aussi un écrin pour communiquer ses valeurs d’entreprise à mission, en particulier l’inclusion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.

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