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Le groupe Deromedi réinvestit l’ancien Palais des Congrès pour créer un lieu hybride
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Le groupe Deromedi réinvestit l’ancien Palais des Congrès pour créer un lieu hybride

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Après trois ans de travaux, le groupe Deromedi s’apprête à ouvrir les portes d’un nouveau lieu hybride à Nancy. D’une surface de 4 500 m², le Palais s’inscrit dans la stratégie de réinvestissement des centres-villes engagée par le promoteur, gestionnaire et investisseur immobilier.

Julien Coquet est le directeur d’exploitation de Nancy pour le groupe Deromedi — Photo : Anabelle Filoche

Pour Julien Coquet, directeur d’exploitation Nancy de Deromedi, "c’est le projet important du groupe en ce moment". Basé à Paris et créé en 1938, le promoteur, gestionnaire et investisseur immobilier Deromedi (20 000 logements construits) a entamé des travaux en 2021, dans le bâtiment de l’ancien Palais des Congrès au centre-ville de Nancy. En mai 2024, le Palais devrait ouvrir ses portes. "L’idée est que ce soit un lieu de vie, où l’on peut s’amuser, travailler et manger", résume Julien Coquet en évoquant "un investissement de l’ordre de dix à quinze millions d’euros" pour une surface de 4 500 m².

Un lieu hybride

Dans son sous-sol, le Palais abritera un escape game sur 300 m², proposé par l’entreprise Closed. Cinq salles de karaoké seront également présentes. Au rez-de-chaussée, le groupe Deromedi a pensé un food court, composé des restaurants et bars Emilie and the cool kids, la pizza de Nico, le Craft Bar et Bioburger. D’une capacité de 250 places, la salle de restauration commune aux quatre enseignes servira également à la diffusion de matchs et de concerts, sur son écran géant de 25 m².

Le Palais devrait ouvrir ses portes en mai 2024 — Photo : Deromedi

Au 1er étage, la société EVA s’apprête à installer un espace d’e-sport en réalité virtuelle, dans une battle arena de 300 m² et une seconde salle de 100 m². Au 2e étage, le Palais renfermera un espace de coworking d’environ 750 m², composé de 16 bureaux privatifs, de 43 places en open spaces et de 6 salles de réunion, d’une capacité de 6 à 70 personnes. Un rooftop de 200 m² sera accessible aux travailleurs. Enfin, le groupe Deromedi projette d’installer une terrasse végétalisée d’une cinquantaine de places, en rez-de-chaussée. Un food-truck s’installera sur place. Si le groupe ne souhaite pas communiquer sur les objectifs de rendement de la structure ni sur son chiffre d’affaires, il annonce une soixantaine d’embauches pour le Palais.

"Réinvestir le centre-ville"

"Nous nous sommes installés ici car nous savions que Nancy est une ville étudiante. Et le groupe Deromedi a une histoire avec cette ville", avance Julien Coquet. Les barres d’immeuble situées derrière le Palais ont été construites par le groupe, avant d’être revendues. Et, juste à côté du Palais, le promoteur immobilier parisien possède encore plusieurs cellules du centre commercial Saint-Sébastien, dont un M. Bricolage de près de 3 000 m².

L’escalier est la seule partie du bâtiment qui a été conservée — Photo : Deromedi

"Nous pensons être complémentaires des deux gros pôles de loisirs de Nancy, le Kinepolis et le Cosmic Park", poursuit Julien Coquet. Les enseignes composant le Palais n’existent pas encore à Nancy. "L’idée, c’est de réinvestir le centre-ville et de mettre l’entrepreneuriat français en valeur", explique le directeur d’exploitation Nancy de Deromedi. Parallèlement, le groupe Deromedi ouvre avec la chaîne Mama shelter un complexe d’hôtellerie-restauration de plus de 7 000 m², en plein cœur de Nice.

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