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Le palais des congrès virtuel, Alga se structure en start-up
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Le palais des congrès virtuel, Alga se structure en start-up

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En septembre dernier, la société Atout Organisation Science, basée à Marseille, a lancé un nouveau produit : Alga, le tout premier palais des congrès virtuel. Un moyen pour l'entreprise de poursuivre une partie de son activité via le digital. Aujourd'hui, Alga devient une entreprise à part entière et entend poursuivre son développement sur les années à venir.

Alain Gargani — Photo : D.R.

Le palais des congrès virtuel, Alga, a vu le jour en septembre 2020, né de l’initiative de la société Atout Organisation Science (AOS), créée en 1995 par Alain Gargani et Marie Tessanne et positionnée depuis cette date sur le marché de l’organisation de congrès scientifiques, médicaux et institutionnels en France et à l’étranger. Un marché dont l’activité s’est effondrée depuis un an pour cause de pandémie et de confinements successifs. "En mars dernier, du jour au lendemain, nos événements ont été annulés et notre visibilité sur les mois suivants était nulle. Nous avons dû nous réinventer", rappelle Alain Gargani. Nous avons alors fait le tour des outils existants pour réaliser des événements à distance et nous n’avons rien trouvé de convaincant. Nous avons donc décidé d’investir et de créer notre propre plateforme". Ainsi est né ce concept de palais des congrès virtuel, évoquant visuellement et adoptant les codes traditionnels d’une manifestation en présentiel.

Pour son développement Alga a nécessité près de 200 000 euros d’investissement. L’activité est aujourd’hui structurée en entreprise, séparée d’Atout Organisation Science. "Nous nous sommes mis en mode start-up afin d’être réactifs et de maintenir une innovation dans les usages".

Alga, qui compte cinq collaborateurs et regroupe par ailleurs une trentaine de compétences, propose en effet un large éventail de services.

"Le monde de l’événementiel sera hybride"

Tout d’abord, la réalisation de salons virtuels avec exposants, stands et auditorium où se déroulent conférences et ateliers pouvant associer interventions à distance et plateau télé en présentiel. "Nous pouvons ainsi accueillir sur une séance plénière virtuelle jusqu’à 100 000 participants qui peuvent interagir via un tchat dédié", précise Alexy Gargani, également associé à l’aventure Alga. Un second volet a été mis en place, consacré aux artistes. "Nous pouvons faire la captation visuelle de spectacle et ensuite assurer leur diffusion et la rendre payante". Enfin, Alga propose également la possibilité de réaliser des opérations d’incentive à distance, tout en conservant la partie ludique propice au team building. Des escape games, des cours de cuisine, des séances de yoga ont ainsi été mis en place par le biais d’Alga. Au total, une soixantaine d’opérations, générant un chiffre d’affaires de 600 000 euros ont vu le jour depuis la crise sanitaire grâce à l’équipe d’Alga.

Au-delà du pur virtuel, Alga est adapté à la création d’événements dits phygitaux, associant une partie en présentiel et une partie en ligne. "Il n’y a plus de frein géographique lié au déplacement. Cela permet ainsi de réunir une plus large audience et d’être davantage respectueux de l’environnement. Le monde de l’événementiel de demain sera forcément hybride. La reconversion n’est pas facile, mais nous avons acquis des compétences et nous formons également à la maîtrise de ce nouvel univers", conclut Alain Gargani. L’objectif de l’entreprise est d’atteindre le million d’euros de chiffre d’affaires à la fin de sa première année d’existence et de poursuivre une croissance de 10 à 15 % par an.

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