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Discount et Qualité souhaite doubler sa surface de stockage pour continuer de croître
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Discount et Qualité souhaite doubler sa surface de stockage pour continuer de croître

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Installée au Pellerin près de Nantes, l’enseigne Discount et Qualité récupère des produits techniques déstockés (chauffe-eau, pompe à chaleur, piscine...) auprès des transporteurs et fabricants. En pleine ascension, la société souhaite investir un million d’euros afin d’agrandir sa surface de stockage. Elle souhaite aussi mieux se faire connaître pour profiter de la vague actuelle du reconditionnement.

Franck Fleury, patron de l'enseigne Discount et Qualité, qui possède environ 3 000 références de produits en stock sur son site du Pellerin en Loire-Atlantique — Photo : Benjamin Robert

Une loi comme véritable booster. Discount et Qualité fait face à l’afflux des demandes de déstockage depuis l’application de la loi AGEC (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) en 2022. "Désormais, les fabricants ne peuvent plus détruire leurs surstocks et se tournent vers nous", constate le dirigeant Franck Fleury, qui a fondé l’entreprise en 2012 sous la forme d’une SARL. En 2023, l’entreprise de 14 personnes a réalisé 2 millions d’euros de chiffre d’affaires avec la vente de produits déstockés. Un chiffre que le directeur général espère doubler rapidement. Et pour ce faire, la société va devoir s’agrandir car son entrepôt, basé au Pellerin près de Nantes, affiche presque complet. "Nous avons déjà 1 300 m² de stockage. Surtout, notre hangar mesure 9 mètres de hauteur, ce qui nous permet de raisonner en mètres cubes. Nous optimisons au mieux le stockage et réduisons nos impôts fonciers", ruse Franck Fleury. L’entrepreneur souhaite investir un million d’euros afin de construire un second hangar, et ainsi atteindre un total de 2 200 m² de stockage.

L’entreprise se focalise sur les produits techniques (chauffe-eau électrique, pompe à chaleur, piscine, pots de peinture etc.), qui sont tous vérifiés un par un avant d’être revendus — Photo : Benjamin Robert

Une quarantaine de fournisseurs

Discount et Qualité a traité durant de nombreuses années avec les transporteurs, et achetait des palettes. "Aujourd’hui, nous recevons des semi-remorques complets", compare le dirigeant, qui travaille désormais avec une quarantaine de fournisseurs au niveau national. "Je n’ai plus le temps de démarcher", ajoute-t-il. Discount et Qualité se développe surtout avec du déstockage de produits techniques : chauffe-eau électrique, pompe à chaleur, piscine, pots de peinture, etc. Parmi les acheteurs, environ 80 % sont des particuliers, plutôt bricoleurs, et 20 % des professionnels comme des TPE et PME. "Nous ne vendons pas de biens de consommation courante, ce qui nous différencie d’enseignes comme le Mayennais Noz", cite Franck Fleury.

Discount et Qualité se distingue aussi par l’absence de point de vente physique. "Tout passe par notre site internet, et un peu par les places de marché qui nous donnent une visibilité", précise le dirigeant. Les produits reçus sont parfois abîmés, et Discount et Qualité s’engage à les remettre en état, à commander de potentielles pièces détachées, et à être transparent sur la description du produit vendu. " Ces étapes demandent beaucoup de main-d’œuvre, de temps et de compétences techniques, car les produits sont testés un à un ", commente Franck Fleury. Grâce à cela, Discount et Qualité garantit tous ses produits durant deux ans.

Une décennie dans le reconditionnement

L’enseigne possède déjà plus d’une décennie d’expérience dans le reconditionnement, un secteur qui a aujourd’hui le vent en poupe. "Plusieurs start-up se sont développées dans ce secteur avec seulement une plateforme internet. En attente d’une vente, beaucoup d’entre elles laissent les stocks chez les fournisseurs, qui ne sont pas prêts à accueillir les clients ou faire des envois aux particuliers. Nous nous différencions justement par notre capacité à débarrasser l’entreprise de ce surplus, et gérer entièrement la revente", justifie Franck Fleury. Malgré ce travail de longue haleine, le dirigeant regrette de ne pas être mis en lumière sur le marché du réemploi, notamment par les collectivités comme Nantes Métropole qui se revendique pourtant Terre de Réemploi. "Nous ne sommes peut-être pas de très bons communicants, mais c’est agaçant d’être invisibilisé", pointe-t-il.

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