La stratégie énergétique d’Emmanuel Macron globalement applaudie par les industriels. Sans surprise, la filière nucléaire est la plus enthousiaste, au sujet d’un "programme exaltant" et "d’une ampleur inégalée", selon le Gifen. Et pour cause : il prévoit la construction d’au moins 6 réacteurs EPR de deuxième génération. De quoi soulager aussi les usines énergivores, représentés par l’Uniden, favorables à l’atome pour obtenir une électricité à la hauteur de ses futurs besoins. Satisfaction aussi dans le photovoltaïque : Enerplan "salue avec force l’ambition solaire" de l’Élysée, d’autant qu’elle s’accompagne d’une promesse de simplifications des règles. Plus largement, le Syndicat des énergies renouvelables se félicite d’un "signal politique très clair" en faveur des solutions vertes. Mais réclame aussi un "objectif intermédiaire" de 41 % de renouvelables dans la consommation française en 2030. Plus critique, France énergie éolienne reconnaît "le volontarisme" sur les installations en mer et la planification des parcs. Mais l’organisation dénonce un "paradoxe" sur l’éolien terrestre : "Les volumes et le rythme proposés […] sont clairement en décalage avec les besoins de notre pays."
