Le ralentissement économique n’épargne pas les artisans du bâtiment, même si le coup de frein reste encore très relatif. Leur activité a enchaîné un neuvième trimestre de croissance consécutif, cet été (+2 % sur un an), selon la Capeb. Un taux toutefois en repli d’1 point par rapport au printemps, et deux fois moins élevé qu’à la même époque en 2021. De même, les carnets de commandes restent bien remplis (estimés à 99 jours de travail, début octobre), mais se vident inexorablement (-2 jours en trois mois, -4 en un an). L’organisation patronale y voit le signe "d’un atterrissage progressif" du secteur, plongé "dans une situation d’imprévisibilité inédite" pour 2023, entre "tensions persistantes" sur les tarifs de l’énergie et "hausses annoncées du prix de certains matériaux". Résultat : si les trésoreries tiennent encore le choc (dégradation constatée dans 20 % des cas, -2 points sur le trimestre), les marges, elles, se détériorent dans 42 % des entreprises (+6 points) - une proportion encore jamais vue depuis le début de la crise du coronavirus. La Capeb réitère donc son appel à la "solidarité économique au sein de la filière", pour faire face à l’inflation actuelle.
Les artisans du bâtiment confrontés au ralentissement de l’activité et à l’érosion des marges au troisième trimestre 2022
Les artisans du bâtiment confrontés au ralentissement de l’activité et à l’érosion des marges au troisième trimestre 2022
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