La compagnie pétrolière américaine ExxonMobil Chemical France a annoncé, ce jeudi 11 avril, une importante réduction de ses effectifs sur son site de Port-Jérôme à Notre-Dame de Gravenchon, près du Havre. En cause, la fermeture par le géant pétrolier américain, dès 2024, de ses activités chimiques sur le site normand, avec arrêt du vapocraqueur et de ses unités aval de polyéthylène, de polypropylène, d’adhésifs et des facilités logistiques. Une décision qui entraîne avec elle la suppression de 677 emplois (dont 30 au siège) sur le site de Port-Jérôme qui en compte un peu plus de 2 000. Pour justifier ces nombreuses suppressions d’emplois, l’entreprise américaine évoque des "pertes de plus de 500 millions d’euros depuis 2018". Des installations insuffisamment performantes pour la direction d’ExxonMobil : "Ces unités ne sont pas économiquement viables. En effet, la configuration du vapocraqueur, sa taille comparée aux grandes unités nouvellement construites, les coûts opératoires et énergétiques plus élevés en Europe le rendent non compétitif". L’annonce ne concerne que les activités pétrochimiques du site. La raffinerie Esso (filiale d’ExxonMobil) de Port-Jérôme n’est pas concernée par le plan social.
