Ils s’attendent au pire, mais croient dans leur entreprise pour affronter la tempête. 63 % des 975 chefs d’entreprise, interrogés par le réseau APM, estimaient que les difficultés étaient encore devant eux début mai (-6 points par rapport à avril). Et seulement 16 % pensaient que le plus dur de la crise était passé (+5 points). Pour autant, les dirigeants affichent leur confiance dans leur propre entreprise, aussi bien dans sa pérennité (81 %) que dans le climat social en interne (à 88 %) et la capacité des salariés à se remobiliser (87 %). Mais la crise risque de laisser des traces sur l’emploi : la part de ceux qui pensent maintenir l’emploi au cours des douze prochains mois, bien que majoritaire, s’érode (56 %, -3 points), au profit de ceux qui envisagent de réduire leurs effectifs (35 %, +2 points).
