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Wayf mise sur la colocation de vacances pour les voyageurs au budget serré
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Wayf mise sur la colocation de vacances pour les voyageurs au budget serré

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En plein développement, la société toulousaine Wayf déploie une plateforme de mise en relation entre les propriétaires de logements spacieux et une communauté de colocataires de très courte durée.

Clarisse Laborde a fondé la start-up toulousaine Wayf en janvier 2023 — Photo : Lionel Ruhier

Créée en janvier 2023, la start-up toulousaine Wayf (4 collaborateurs) propose aux voyageurs ou professionnels en déplacement de partager la location d’un appartement ou d’une maison pour un séjour d’un week-end à un mois via la plateforme communautaire en ligne qu’elle a développée. Cette colocation de courte durée -ou non - leur permet d’économiser sur le prix du logement en le divisant par le nombre de participants et, éventuellement, de faire de nouvelles rencontres, d’où l’acronyme Wayf (where are you from). “En moyenne, nos logements ont une superficie de 130 m2 pour une capacité de 8 personnes avec un coût de 274 euros à la nuitée, soit 34 euros par personne”, situe Clarisse Laborde, la jeune fondatrice de 27 ans, diplômée l’année dernière d’un mastère Management du développement commercial à l’Istef de Toulouse, et qui a eu l’idée de fournir ce service après s’être heurtée elle-même à une contrainte de budget pour se loger en vacances. En France, le tarif moyen pour la location à la semaine d’une maison était de 1 133 euros en 2022.

Plus de 300 logements dans le grand sud

La plateforme, dotée d’un système de réservation et de paiement partagé, facilite la constitution et la gestion de groupes en ligne. La publication sur le site est gratuite pour les propriétaires de logements. Ces derniers sont couverts en cas d’annulation de dernière minute ou de dommages. Ils définissent eux-mêmes le montant de la caution, par colocataire, dans la limite de 2 500 euros, dont le traitement est confié par Wayf à la start-up lyonnaise Swikly (caution non encaissée, débit autorisé uniquement en cas de problème). “Chaque voyageur possède un profil sur la plateforme et les propriétaires peuvent accepter ou non la réservation”, précise la dirigeante. Wayf se rémunère en prélevant une commission de 15 % sur chaque réservation. La plateforme recense déjà plus de 300 logements essentiellement concentrés sur le grand sud de l’Hexagone (Albi, Antibes, Bayonne, Bordeaux, Corse, Draguignan, Toulouse…) mais elle ambitionne d’étendre rapidement son offre à d’autres territoires, notamment dans les régions Auvergne Rhône-Alpes et Pays de la Loire. “Nous avons plus de 300 000 logements à prospecter en France”, indique Clarisse Laborde, qui fait du marketing et de la communication ses axes prioritaires de développement dans les mois à venir, avec des recrutements prévus à la rentrée de septembre.

Accélérée par Open Tourisme Lab

Wayf s’attache aussi à nouer des partenariats avec les organisateurs d’événements. Elle va, par exemple, faciliter l’hébergement de l’équipe du festival de musique Pause Guitare (4 au 9 juillet à Albi) ou celui des exposants du village start-up du Delta Festival (23 au 27 août à Marseille). Clarisse Laborde a autofinancé le développement de la plateforme, soutenue par le réseau 1Kubator au début de son projet et par une subvention de la Région Occitanie. Elle est toujours accompagnée par Open Tourisme Lab, l’accélérateur de start-up spécialisées dans le tourisme basé à Nîmes (Gard), et par la French Tech Tremplin. Elle envisage d’engager un processus de levée de fonds après la période estivale.

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