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Umiami continue de s’exporter et part à la conquête du marché français
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Umiami continue de s’exporter et part à la conquête du marché français

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Après avoir réussi à faire distribuer ses produits d’alternatives végétales à la viande dans différents pays d’Europe, la foodtech Umiami a ouvert un bureau à Chicago fin 2023 et ambitionne d’aller sur le territoire nord-américain dès la deuxième moitié de 2024. En France, les discussions sont en cours pour trouver des distributeurs.

Martin Habfast, cofondateur en charge du développement international d’Umiami — Photo : DR

Royaume-Uni, Suisse, Pays-Bas, Espagne, Italie, et maintenant les États-Unis, la foodtech Umiami, qui emploie une centaine de salariés et dont l’usine implantée à Duppigheim (Bas-Rhin) a commencé à fonctionner fin 2023, poursuit son exportation sur les différents marchés internationaux. "Aujourd’hui, nos produits d’alternative végétale à la viande sont distribués dans plus de 2 000 points de vente. Nous visons principalement deux types de clients : les industriels et les distributeurs dans la restauration", explique Martin Habfast, cofondateur en charge du développement international.

À la conquête du marché nord-américain

De l’autre côté de l’Atlantique, le produit d’Umiami trouve un écho intéressant selon des premières prospections. "La viande la plus consommée aux États-Unis est le blanc de poulet et il n’y a rien de très convaincant en termes d’alternative végétale, confie Martin Habfast. L’objectif est d’avoir une attraction commerciale dès la deuxième partie de 2024".

Si un distributeur a été trouvé en Allemagne début janvier, pour le moment, aucune annonce n’a été faite pour la France. "Le marché français est encore récent. À titre de comparaison, celui du Royaume-Uni est sept fois plus important, alors que les populations sont approximativement équivalentes", justifie le cofondateur d’Umiami.

Une situation qui devrait évoluer rapidement. "Je suis en discussion avec de nombreux distributeurs basés en région parisienne. Nous sommes centrés sur la France et sur la distribution auprès des restaurateurs. Le fait que nos produits se retrouvent dans des plats au restaurant permet de les mettre en avant et de satisfaire le consommateur".

Le marché asiatique dans plusieurs années

L’entreprise, tout juste certifiée B Corp après deux ans et demi de procédure, ne regarde pas encore du côté de l’Asie. "Il faudra encore attendre 10 ou 20 ans pour que le marché asiatique se développe. Il y aura tout un travail d’éducation du consommateur à réaliser, cela demandera et prendra plus de temps", conclut le cofondateur de la foodtech.

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