Début 2022, les 34 salariés de STTM (2,8 M€ de CA) ont emménagé dans leur nouvelle usine de 3 000 m2. Un investissement de 3 millions d’euros entrepris par le PDG Alain Zelverte. Ces nouveaux locaux n’émettent pas de gaz à effet de serre. Ici, pas besoin de cheminées puisque les machines fonctionnent à l’électricité. La climatisation est assurée par un système s’appuyant sur deux pompes à chaleur air/air. Par ailleurs, l’isolation en laine de roche est renforcée sur les murs et la toiture. Résultat : pour ce premier hiver, "avec la chaleur émise par les machines, la pompe à chaleur n’a pratiquement pas eu à chauffer", se réjouit le dirigeant. STTM évite ainsi de rejeter 50 à 60 tonnes de GES par an. D’autre part, les salariés n’ont plus froid, ce qui n’était pas toujours le cas dans les anciens locaux.
Panneaux solaires
Une partie de l’électricité consommée est issue de 600 m2 de panneaux photovoltaïques (ils couvrent environ 20 % des besoins). Les activités de traitement thermique de STTM empêchent de pouvoir installer davantage de panneaux mais Alain Zelverte espère à terme pouvoir agrandir l’usine et y installer plus de panneaux.
Les émissions diffuses de GES ont également été supprimées. Il s’agissait des gaz rejetés en extérieur par les chariots élévateurs pour décharger un camion ou porter les déchets aux bennes. La préoccupation environnementale se retrouve aussi dans un système de récupération puis de réutilisation des huiles de coupe.
Cette nouvelle usine représente une étape majeure pour STTM. "J’ai repris l’entreprise en 2018 avec un objectif de développement en trois points : construire une nouvelle usine 4.0, embaucher 25 personnes (nous étions 27) et atteindre un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros en 2025", décrit Alain Zelverte. La stratégie de croissance a impliqué une modernisation, avec l’achat de cinq centres d’usinage numériques, pour environ 1,5 million d’euros.
