Numéro un de la fabrication du nougat en France, Nougat Chabert & Guillot (CA 2018 : 25 M€, 160 salariés) amorce 2019 pied au plancher. Au menu des prochains mois : un nouveau site web, un projet de refonte de ses cinq boutiques et surtout le développement d’une ligne de production supplémentaire, destinée à proposer de nouveaux produits. Au total, plusieurs millions d’euros d’investissement dont le montant n’est pas dévoilé. L’objectif ? « Rester incontournable », d’après Marie-Claude Stoffel, directrice générale déléguée et directrice commerciale et marketing de l’entreprise rachetée en 1997 par le sucrier allemand Südzucker.
Orientée très tôt sur l’industrialisation de sa production de confiserie, puis vers le marché des professionnels (agroalimentaire, pâtissiers…) avec une déclinaison du nougat en crème, la PME labellisée "Entreprise du patrimoine vivant", veut désormais soigner son image. « L'un de nos leviers de croissance dans les cinq prochaines années passe par le lancement d’une nouvelle identité de marque, pour laquelle nous voulons remettre au centre la qualité et la naturalité de nos produits, ainsi que leur caractère transgénérationnel », avance la dirigeante.
Notoriété et image de marque
La stratégie est pensée pour renouveler « l’expérience client ». Sa présence au Salon international de l’alimentation à Lyon (Sirha), fin janvier, actera d’ailleurs le lancement de cette nouvelle identité. « Nous sommes présents sur tous les segments de marchés, de la GMS aux autoroutes, en passant par les grossistes, l’industrie agroalimentaire et la vente en ligne. Mais la vente directe aux particuliers demeure l'une de nos priorités », rappelle Marie-Claude Stoffel.
Avec 75 % du chiffre d’affaires, la vente de confiserie traditionnelle reste, de loin, le premier marché de Chabert & Guillot. Le solde correspond à de la vente de crème de nougat aux professionnels (pâtissiers, agroalimentaire). En parallèle de cette stratégie offensive, l’entreprise, qui réalise 13 % de son CA à l’export, veut « devenir leader du marché européen pour ensuite inonder le marché nord-américain ».
