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M-extend multiplie les contrats commerciaux à l’international pour doubler de taille en 2027
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M-extend multiplie les contrats commerciaux à l’international pour doubler de taille en 2027

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Le groupe breton M-Extend (ex-groupe MX) vise de nouveaux marchés à l’international. Le fabricant de bras de manutention articulés pour tracteurs compte notamment sur un nouveau contrat avec un fabricant de tracteurs indien pour s’ouvrir les portes des États-Unis.

M-Extend, à Acigné, fabrique des bras articulés pour tracteurs — Photo : Virginie Monvoisin

Malgré ses 70 ans d’expertise dans la conception et la fabrication de bras articulés pour tracteurs, pas question pour M-Extend de s’endormir sur son enclume ! C’est depuis son siège historique d’Acigné, en Ille-et-Vilaine, que l’ancien groupe MX a défini sa nouvelle stratégie de développement. L’entreprise compte porter d’ici à 2027 sa part de marché en France de 52 % à 60 %. Dans le même temps, elle veut accélérer fortement à l’international : elle compte réaliser 30 % de son activité sur le continent européen. Au total, M-Extend vise un chiffre d’affaires de 216 millions d’euros en 2027, soit le double de celui réalisé en 2021.

Objectif pérennité

Actuellement, le groupe emploie 1 100 collaborateurs dans le monde, basés à Acigné (750 salariés), Cesson-Sévigné (à travers la start-up Manurob) Loudun, mais aussi en Inde et au Brésil. Il réalise 125 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec 13 400 chargeurs vendus par an (mais aussi des accessoires), pour des tracteurs agricoles ou encore dédiés aux espaces verts. "Nous connaissons tous les tracteurs du marché. C’est ce qui nous distingue, puisque nous avons 9 500 châssis disponibles dans notre gamme, destinés à faciliter la manutention pour les agriculteurs", souligne Frédéric Martin, président du groupe M-Extend, qui pilote l’entreprise familiale avec Franck Mailleux (DG) et Yannick Rouaud (DAF). "Nous sommes sur un marché de niche, qui est en train de se concentrer, alors ceux qui ne savent pas s’adapter vont disparaître", estime Frédéric Martin.

Diversifier les canaux de distribution

Pour continuer de se développer, M-Extend France veut ouvrir des canaux de distribution alternatifs. Alors qu’il vendait jusqu’alors à des distributeurs, il récupère la vente en direct dans les pays d’Europe où il avait jusqu’alors des partenaires : Italie, Espagne, Royaume-Uni et Allemagne. Il accélère également la commercialisation de produits auprès de partenaires tractoristes. "Nous voulons réaliser 50 % des ventes avec nos produits MX et 50 % pour de l’OEM (Original Equipment Manufacturer), c’est-à-dire sous contrat avec des tractoristes, fabricants d’équipements d’origine, ajoute Frédéric Martin. Cet équilibre est essentiel". M-Extend vient ainsi de signer cette année de nouveaux contrats avec les tractoristes mondiaux Iseki et Kubota. "Un contrat avec Case est en cours de signature, qui devrait nous ouvrir les portes de l’Amérique latine", ajoute le dirigeant.

De plus, via sa filiale en Inde (150 collaborateurs, 4,6 M€ de CA), le groupe vient de signer avec le plus gros tractoriste mondial, basé dans ce pays d’Asie : Mahindra. "Ils fabriquent 500 000 tracteurs par an, souligne Frédéric Martin. À travers lui, nous allons pouvoir entrer sur le territoire des États-Unis." M-Extend India se prépare déjà à cette croissance : un nouveau site de 15 000 m² est en construction pour réunir les trois usines du groupe déjà installées là-bas.

Pour atteindre ces objectifs, le groupe investit aussi en France sur de nouveaux moyens de production, comme des centres d’usinage, des lasers ou encore des plieuses robotisées. Le nombre de chargeurs produits en France a déjà été multiplié par deux depuis 2020, et devrait atteindre les 17 450 unités par an en 2027.

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