Sobre en énergie, quasiment autonome et équipée de systèmes innovants d’isolation et de chauffage… Dès sa création en 2017, le concept Bâti Activ imaginé par Maisons de l’avenir allait au-delà des exigences de la réglementation RE2020 qui allait être mise en application cinq ans plus tard, en janvier 2022. Depuis, ce sont pas moins de 330 maisons Bâti Activ qui ont été construites par le constructeur quimpérois, qui s’est fixé pour objectif d’en construire 280 de plus rien qu’en 2024.
Un objectif de 36 millions d’euros de CA en 2024
Un concept qui fait mouche à l’heure du changement climatique et de la flambée des prix de l’énergie et des coûts de construction. Au point de représenter aujourd’hui plus de 63 % de l’activité, contre seulement 7 % en 2017 et 33 % l’année dernière. De quoi assurer un développement soutenu à l’entreprise familiale, filiale du groupe Hexaôm depuis près d’un quart de siècle. "Alors que le marché de la construction de maisons individuelles a chuté de moitié en 2023, nous avons vu notre chiffre d’affaires progresser de plus de 40 % la même année, et il sera encore en hausse en 2024", détaille Hermann Genouel, le président des Maisons de l’Avenir, qui vise les 36 millions d’euros cette année.
"Une maison presque autonome"
"Le principe de Bâti Activ repose sur une conception responsable", explique Hermann Genouel, qui a repris en 2016 les rênes de l’entreprise familiale. "La maison Bâti Activ cherche des économies d’énergie naturelles, une sobriété énergétique dès sa conception qui lui permet de diviser par deux les besoins en chauffage ainsi que la consommation d’énergie liée à la production d’eau chaude sanitaire", poursuit-il, citant notamment une exposition optimisée, des ouvertures pensées pour profiter des apports du soleil en lumière et en chaleur, aidée par une gestion automatique des volets roulants et une architecture plus compacte pour limiter les déperditions de chaleur.
"Nous avons également choisi de travailler sur la perméabilité et l’isolation dès le départ : Bâti Activ affiche des performances 30 % supérieures à ce qu’exige la réglementation sur ces deux points. Le système à air pulsé permet même d’assurer la qualité de l’air en le filtrant, et la production d’électricité solaire couvre une large partie de la consommation du foyer. Le résultat est une maison presque autonome et très saine", déclare encore le dirigeant. Le tout avec un surcoût maîtrisé, avec un investissement supplémentaire "de l’ordre de 3 200 euros pour une maison d’environ 90 m²".
Une période tout de même compliquée
Mais pas question de crier victoire pour autant. "Cette diversification nous permis de rester en croissance malgré le recul du marché, mais la période reste très compliquée", tempère en effet celui qui emploie 75 salariés répartis dans une quinzaine d’agences à travers la Bretagne historique, et qui continue d’investir pour gagner de nouvelles parts de marché. Dernier investissement en date : une nouvelle agence à Saint-Brieuc, pour laquelle il a investi plus de 300 000 euros.
Nouveau modèle à ossature bois et matériaux biosourcés
Et pas question non plus de se reposer sur ses lauriers. "Notre modèle déjà très performant, mais nous cherchons encore à l’améliorer, notamment sur le volet du coût carbone de la construction, annonce Hermann Genouel, Nous allons d’ailleurs lancer un nouveau modèle Bâti Activ à ossature bois et matériaux biosourcés courant 2024".
