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La start-up Amaya Ag boucle une première levée de fonds de 550 000 euros
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La start-up Amaya Ag boucle une première levée de fonds de 550 000 euros

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Amaya Ag développe une application d’aide à la décision et de gestion, au service des conseillers agricoles et des agriculteurs. Pour poursuivre son développement, la start-up rémoise adopte une visée internationale et envisage une deuxième levée de fonds.

Mabrouk Aib est le dirigeant de la start-up rémoise Amaya Ag — Photo : Amaya Ag

Basée à Reims, la start-up agritech Amaya Ag (9 salariés) a bouclé en mars une levée de fonds de 550 000 € "afin d’accélérer la commercialisation de notre application", explique Mabrouk Aib, le dirigeant. Créée en 2022, la start-up développe un outil d’aide à la décision et de gestion, à la disposition des agriculteurs de petites et moyennes exploitations.

Par l'application qu'elle a développée, Amaya Ag produit des rapports automatiques, des alertes relatives à la météo ou aux maladies, ou encore des optimisations d'itinéraires techniques. Le tout est généré par intelligence artificielle puis envoyé aux agriculteurs, qui disposent d'une autre version de l'application. Avant l'envoi, ces données sont validées par des conseillers agricoles, des assureurs, ou encore des banquiers. Ces derniers sont abonnés et partenaires de l'application, qu'ils utilisent pour communiquer des informations personnalisées aux agriculteurs, ou encore avoir accès à un suivi de la production.

Bientôt une deuxième levée

Cette première levée de fonds a majoritairement été réalisée avec des bons de souscription d’actions - accord d’investissement rapide (BSA-AIR) de business angels. Un dispositif qui permet à l’investisseur de devenir actionnaire de manière différée et à la start-up d’attendre avant de fixer une valorisation. Amaya Ag a également reçu des subventions de la Région et de Bpifrance. "Une deuxième levée de fonds pourrait suivre en 2025 et confirmer l’entrée de ces premiers investisseurs au capital", lance Mabrouk Aib qui envisage également deux recrutements dans le secteur de l’intelligence artificielle.

Un développement déjà international

L’essentiel des marchés de la start-up, qui ne dévoile pas son chiffre d’affaires, se trouve en Algérie et, plus largement, sur le continent africain. "C’est là qu’il y a le plus de besoins", appuie Mabrouk Aib. En Algérie, le dirigeant a déjà cofondé une PME utilisant l’intelligence artificielle pour la gestion de grandes exploitations agricoles, comptant douze salariés. Pour autant, Amaya Ag est basé à Reims pour bénéficier de "l’écosystème local".

Amaya Ag a été fondé en 2022, à Reims — Photo : Amaya Ag

"D’ici 2025, nous espérons déployer notre solution dans une dizaine de pays en Afrique, et dans au moins trois pays en Europe de l’Ouest", continue le dirigeant. Dans ce but, la start-up a noué en avril un partenariat de cinq ans avec la C3A (la Confédération Africaine des Acteurs Agropastoraux). "L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire sur trois ans pour 500 000 secteurs agricoles", prévoit Mabrouk Aib. En parallèle, la start-up poursuit la R & D pour introduire de nouvelles fonctionnalités sur son application. Dans le cadre de ce partenariat, "nous développons une partie transactionnelle, pour aider les agriculteurs à revendre leur production", décrit le dirigeant.

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