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Le groupe Atlantic va étendre son usine de La Roche-sur-Yon pour fabriquer davantage de cartes électroniques
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Le groupe Atlantic va étendre son usine de La Roche-sur-Yon pour fabriquer davantage de cartes électroniques

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Dans l’optique de renforcer sa production de cartes électroniques de 50 %, le site de la Roche-sur-Yon d’Atlantic va s’étendre d’ici 2024 ou 2025. Une réponse aux besoins de croissance du groupe vendéen de 11 000 salariés, concepteur et fabricant d’appareils de confort thermique.

Le groupe Atlantic va étendre son site de la Roche-sur-Yon et ainsi augmenter ses capacités de production en cartes électroniques (ici l’unité de fabrication de celles-ci) — Photo : Atlantic

Onze mille salariés répartis sur vingt-huit sites dans le monde (dont la moitié en France) pour un chiffre d’affaires s’établissant à 2,6 milliards d’euros en 2021 (pour 2,2 Md€ en 2020). Ces trois chiffres résument l’imposant poids du groupe Atlantic, dont le siège se situe à la Roche-sur-Yon, concevant, fabriquant et commercialisant des appareils de confort thermique que sont des radiateurs, chaudières, pompes à chaleur… Sur la seule année 2022, 1 600 collaborateurs seront recrutés, dont 1 000 dans l’Hexagone, plaçant ce géant de l’industrie dans le top 30 des recruteurs français. Cent intégreront le berceau, l’usine de la Roche-sur-Yon, qui regroupe 830 permanents auxquels se greffent 170 intérimaires.

25 millions d’euros investis dans une deuxième ligne de production de chauffe-eau

Ce site a connu des changements en 2021 et continuera à évoluer en s’étendant d’ici 2024 ou 2025. L’an passé, 25 millions d’euros ont financé une deuxième ligne de production de chauffe-eau, portant la capacité de production de 350 000 par an à 600 000. La conception et fabrication de ces appareils, qu’ils soient électriques ou thermodynamiques (c’est-à-dire équipés d’une pompe à chaleur divisant par trois la consommation d’énergie) mobilise 230 salariés de l’usine.

Une deuxième activité, celle-là même qui bénéficiera des travaux d’agrandissement, concerne les cartes électroniques. Elles assurent principalement la régulation des appareils, et de plus en plus leur connectivité, permettant à titre d’illustration de les piloter via un smartphone. La connectivité, "un axe primordial dans notre démarche de recherche sur les économies d’énergie", précise Fabrice Dahai, directeur du site yonnais, soulignant que la thématique de la décabornation est un enjeu majeur pour le groupe.

Fabrice Dahai, directeur du site de La Roche-sur-Yon du Groupe Atlantic — Photo : Jéromine Doux - Le JDE

Davantage de cartes électroniques produites

Alors que quatre millions de ces cartes sont produites chaque année, "nous souhaitons passer à six millions", expose Fabrice Drahai. Raison pour laquelle le groupe a acquis auprès de la Ville de la Roche-sur-Yon un terrain de 2 000 m². S'y érigera un bâtiment de 1 500 m² abritant la partie fabrication mais aussi les équipes de R & D. Ces deux activités, comprenant 160 salariés et qui en gagnera 30 avec ce projet, forment le pôle de compétence électronique d’Atlantic.

Le montant de l’investissement est, à l’heure où nous écrivons ces lignes, en cours de chiffrage, mais sera de l’ordre de plusieurs millions d’euros. Le site yonnais répond à ce jour à 60 % des besoins des entités du groupe en carte électronique, en France comme à l’étranger, et est le seul d’Atlantic à les produire.

Outre les cartes électroniques et les chauffe-eau, l’usine de la Roche-sur-Yon emploie 250 salariés à la conception et la fabrication de chauffages électriques (radiateurs dont certains connectés, sèches serviettes, etc.). Dernière des quatre activités sur place, la logistique (stockage et plate-forme d’expédition) employant un peu plus de 100 personnes. Environ 90 % des appareils produits à la Roche-sur-Yon sont destinés au marché français.

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