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Les eaux Abatilles veulent irriguer le monde entier
Gironde # Biens de consommation

Les eaux Abatilles veulent irriguer le monde entier

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Jean Merlaut et Hervé Maudet, qui ont repris les eaux Abatilles début 2013, souhaitent doper les ventes à l’international.

— Photo : Le Journal des Entreprises

+15% en 3 ans. Voilà l’objectif de vente d’Hervé Maudet pour les eaux Abatilles (8 M€ de chiffre d’affaires) dont il est le directeur général. Avec Jean Merlaut, il a repris il y a deux ans et demi la marque d’eau minérale arcachonnaise. La priorité est aujourd’hui donnée au développement à l’international. En 2013, l’export représentait moins de 1 % du chiffre d’affaires. Le Mexique, la Russie, la Chine et peut-être même la Corée et le Japon : voilà les marchés qu’Abatilles veut conquérir. Chacun de ces pays présente des perspectives intéressantes en raison de problèmes d’accès à l’eau potable, de présence d’uranium dans l’eau…

Baisser le coût de revient des bouteilles

Les deux repreneurs sont conscients de leur position sur le marché. « Une grande partie du marché de l’eau est détenue par Danone ou Nestlé, on est un peu le village gaulois », affirme Hervé Maudet. Cependant, cette lourde concurrence n’effraie pas les dirigeants et ils souhaitent atteindre les 25 % de chiffre d’affaires à l’international en 3 ans.

Leur objectif est de poursuivre la baisse du coût de revient des bouteilles, en réduisant le temps de travail des salariés et en mettant en place un planning plus souple : « Cela provoque une cohésion puis une émulsion. Il faut éviter les intérimaires, ils coûtent cher et ne sont pas forcément motivés. » Les Abatilles emploient 30 personnes, contre 22 lors de la reprise en 2013. 18 000 bouteilles d’eau « de tous les jours » sortent des lignes de production toutes les heures, et 3 000 bouteilles « grands crus », soit 43 millions de bouteilles par an.

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