Êtes-vous satisfait de voir la machine économique se remettre en route en Côtes-d’Armor ?
Franck Perrin-Morel : Une nouvelle étape de déconfinement progressif vient de s’amorcer avec la réouverture des terrasses, lieux de culture et commerces, avec des jauges limitées. Ce processus permet à chacun d’avoir de la visibilité. Toutefois, la seule condition pour retrouver une véritable capacité à relancer ces activités est l’accélération de la vaccination pour l’ensemble des citoyens et particulièrement les actifs, indépendamment de leur âge ou de leur situation de santé. Les entreprises sont d’ailleurs proactives pour rendre disponibles les salariés volontaires.
La situation des cafés et des restaurants vous inquiète-t-elle ?
Franck Perrin-Morel : Il faut rester vigilant et les accompagner. Au regard des conditions d’ouverture, à 50 % de leur capacité d’accueil et des tablées de 6 personnes maximum, nous sollicitons de la part des collectivités territoriales une exonération du droit de terrasses. Par ailleurs, compte tenu d’un taux d’incidence du virus en recul en Côtes-d’Armor, l’Upia-Medef 22 demande au préfet des Côtes-d’Armor de différer le couvre-feu de 21 heures à 22 heures dès que possible, avant l’échéance du 9 juin, afin de permettre aux restaurateurs de réaliser un service du soir.
Vous soutenez également des dérogations pour l’ouverture des commerces le dimanche ?
Franck Perrin-Morel : Comme le prévoit le Code du travail, nous sollicitons des concertations au niveau local en vue d’accorder aux commerçants qui le souhaiteraient des dérogations exceptionnelles au travail dominical. L’objectif est d’étaler les flux de clients sur la semaine et d’éviter les risques de contamination, tout en permettant de compenser les baisses d’activités en raison des fermetures administratives.