En vue d’améliorer l’empreinte environnementale de ses voiliers, le chantier naval de François Gabart à Concarneau, MerConcept (80 personnes), a sollicité l’Ifremer pour évaluer la résistance de deux matériaux innovants par rapport aux actuelles structures fibres de verre/PVC. Il s’agit de composites à base de fibres végétales, de lin ou de bambou, avec des mousses issues du recyclage. Les essais réalisés montrent que les deux matériaux d’origine végétale sont moins résistants, mais qu’ils répondent largement aux seuils de qualification nécessaires, notamment par rapport au choc des vagues. D’après les analyses d’impact environnemental, ces matériaux alternatifs permettaient un gain de 20 à 25 % d’équivalents CO2. Dans les deux cas, le surpoids généré est négligeable (inférieur à 4 %). Enfin, la fibre de lin offre des performances meilleures que le bambou. Après des tests réussis sur la fabrication d’un Optimist avec l’entreprise morbihannaise Erplast, MerConcept a lancé la conception d’un bateau de course de classe Mini de 6,50 m avec une coque en fibre de lin.
MerConcept teste le lin pour décarboner la coque des bateaux de course
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