Inquiétudes chez les restaurateurs, perplexité dans le patronat. L’entrée en vigueur imminente du passe sanitaire élargi, après sa validation par le Conseil constitutionnel, continue d’agiter les entreprises. Les organisations professionnelles de la restauration réclament à nouveau une exemption pour les terrasses. À l’image du GNI et du SNRTC, ils redoutent aussi "joutes verbales et autres affrontements, sources potentielles de contamination". Des "agressions", déjà constatées par l’Umih, dans les établissements qui ont expérimenté la mesure. Laquelle aurait, en sus, provoqué une baisse de fréquentation de 15 à 25 %. Tous demandent donc le maintien des aides publiques au-delà de la fin août. Côté patronal, c’est la gestion des salariés récalcitrants au passe qui inquiète. Sur France Info, le président de la CPME François Asselin dénonce "une insécurité juridique totale [de l’employeur] quant à l’organisation de son activité". Favorable au passe, Patrick Martin, pour le Medef, reconnaît un texte "un peu ambigu" sur ce point. D’après lui, il sera ainsi "très compliqué, pour une entreprise, d’engager une procédure de licenciement".
