Pour aider ses salariés à aller mieux, Arthur Bataille, dirigeant de l’entreprise Silicom (cyber sécurité) créée en 1983 à Boulogne dans les Hauts-de-Seine, a trouvé la parade. Ce jeune chef d’entreprise (32 ans) invite ses 250 collaborateurs à imaginer avec lui la stratégie de la société pour les fidéliser et leur permettre de trouver un nouveau sens à leur travail. "Nous constituons des groupes d’experts pour réfléchir ensemble sur les technologies sur lesquelles il faut investir et comment il est possible de déployer les axes de R & D de la société", explique le président de Silicom. Cet environnement bienveillant permet aux équipes de s’investir différemment et de trouver une source de satisfaction. "Le bien-être a toujours été un critère phare pour limiter les enjeux de turnover", assure Arthur Bataille. Depuis le début de la crise sanitaire, le trentenaire a renforcé différents dispositifs pour répondre aux attentes de ses collaborateurs. Il a notamment mis en place un CSE (comité social et économique) dématérialisé pour garder le contact avec les salariés, organisé des afterworks virtuels, développé un accès accru à la formation ainsi qu’un compteur épargne temps pour les congés non pris. Il a aussi offert à ses équipes 3 jours de RTT et une journée de congé pour enfant malade supplémentaires. " Nous travaillons depuis cet été avec le CSE à développer un partenariat avec une salle de sport et un kinésithérapeute afin de soulager les maux de dos liés aux métiers informatiques ", pointe Arthur Bataille.
