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SFCMM digitalise ses process et lance un atelier virtuel pour la découpe de métal
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SFCMM digitalise ses process et lance un atelier virtuel pour la découpe de métal

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C'est le fruit du travail mené sur la digitalisation de ses process. Le sous-traitant industriel nantais SFCMM lance "Mon atelier métal", une plateforme en ligne dédiée à la découpe laser de tubes et conçue comme une usine déportée.

Olivier Baret, dirigeant associé de SFCMM — Photo : Caroline Scribe

Le sous-traitant industriel SFCMM (Société Française de Constructions Métalliques et Mécaniques), basé à Saint-Herblain près de Nantes, a profité du salon Industrie Grand Ouest pour lancer officiellement "Mon Atelier métal". Cette marque déposée recouvre une plateforme en ligne permettant la réalisation de devis et la prise de commandes de pièces métalliques. Dans un premier temps, cet atelier virtuel sera réservé à la découpe laser de tubes, une activité qui représente 50 % du chiffre d’affaires de SFCMM. Il pourra, à l’avenir, être étendu à la tôle et au cintrage. La PME, qui emploie 75 salariés pour un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros se présente, en effet, comme l’un des principaux acteurs français de la découpe laser et du cintrage de tubes, tôles et profilés pour des clients de tous secteurs.

Digitalisation des process

Le lancement de la plateforme "Mon Atelier métal" marque l’aboutissement de la réflexion engagée par SFCMM sur la digitalisation de ses process. "En septembre 2020, nous avons découvert qu’une plateforme allemande proposant de faire des devis et des commandes en ligne de pièces métalliques cherchait à s’implanter en France. Cela a accéléré la réflexion que nous avions entamée sur la digitalisation de notre métier", relate Olivier Baret, dirigeant associé de SFCMM.

Après avoir fortement investi dans la robotisation de son outil industriel, la PME a consacré des moyens "significatifs" (montant non précisé) au développement d'un outil qui permet, à partir d’un plan donnant les caractéristiques des pièces, d’établir un devis, de faire la commande et d’opter pour un délai de livraison allant de 24 h à 20 jours (contre trois semaines pour la plateforme allemande).

Une usine déportée

"Nous ne sommes pas une marketplace. Ce qui nous différencie de nos concurrents, c’est que nous allons jusqu’à la production des pièces. Celles-ci sont 100 % fabriquées en France, dans nos propres ateliers, et non pas sous-traitées à des industriels extérieurs. De cette façon, nous maîtrisons la qualité d’exécution et les délais dans un métier où la réactivité est primordiale. Nous nous sommes appuyés sur nos savoir-faire industriels pour mettre à la disposition des clients notre outil de production de pièces métalliques 4.0, via un canal digital. On pourrait qualifier notre plateforme d’usine déportée. C’est très précurseur dans le métier du tube", commente Olivier Baret.

Au fil du temps, la plateforme sera enrichie de services complémentaires, comme le suivi de la fabrication des pièces. Ce nouveau canal de vente s’adressera prioritairement aux prospects et aux clients dont le volume de commandes ne justifie pas un devis personnalisé. "L’intérêt de ce nouvel outil est d’automatiser le traitement des petites commandes uniques pour libérer un temps que nos douze commerciaux peuvent réinvestir dans un meilleur accompagnement des clients récurrents et importants", précise le dirigeant. La digitalisation de ses process a également permis à SFCMM de remettre à plat ses métiers et pratiques dans une perspective d’amélioration continue.

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