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Lille Métropole Habitat veut accélérer la rénovation de son parc
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Lille Métropole Habitat veut accélérer la rénovation de son parc

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Sous l’impulsion d’une nouvelle gouvernance, LMH, le bailleur social de la Métropole Européenne de Lille (MEL), veut enclencher un choc d’attractivité. Au programme, un retournement d’images sur fond de grands chantiers.

Maxime Bitter, DG et Anne Voituriez, présidente de Lille Métropole Habitat (LMH) — Photo : Quentin PRUVOST / LMH

Nouvelle équipe, nouveau logo, nouvelles ambitions. Sous la présidence d’Anne Voituriez, maire de Loos et vice-présidente au logement et à l’habitat de la MEL, Lille Métropole Habitat (770 collaborateurs, 175,90 M€ de CA) entre dans une nouvelle ère. À la manœuvre opérationnelle depuis mars, Maxime Bitter, ex-directeur de l’habitat et de l’urbanisme de la MEL. Héritant de 35 200 logements, le duo doit aujourd’hui accélérer la rénovation d’un tiers d’un parc vieillissant, énergivore, aux typologies qui ne répondent parfois plus aux besoins des familles. Soit d’ici 2034, pas moins de 9 000 logements, dont la majorité arborant l’étiquette E.

Mais le contexte financier se révèle contraint alors que LMH investit en moyenne chaque année 70 millions d’euros.

Le gisement des friches industrielles

“Clé de voûte de l’attractivité”, selon Maxime Bitter, l’offre neuve est aujourd’hui tombée à un point bas avec une cinquantaine de logements livrée en 2021. “Nous frôlerons les 300 cette année et espérons atteindre les 500 par an”. Pour l’heure, 60 % de l’offre neuve l’est grâce à la VEFA et les opportunités se font rares dans la “guerre au foncier” métropolitaine. Car pour l’office, il s’agit de rééquilibrer sa présence territoriale et d’offrir une nouvelle mixité sociale dans ses quartiers. Si le diffus comme les friches industrielles représentent des gisements pour reconstituer l’offre neuve, les dirigeants lorgnent plutôt les bureaux vieillissants. Pressés d’être rénovés sous le coup du décret tertiaire, ils sont une ressource disponible souvent bien située. “On attaque de manière agressive”, promet Maxime Bitter, qui annonce l’acquisition de deux immeubles à reconvertir au centre de Lille.

Avec toujours en ligne de mire, l’amélioration de la qualité de l’habitat et du cadre de vie. Un chantier de longue haleine mais nécessaire pour qui se veut attractif.

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