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Les Ateliers Peyrache intéressés par les collants Gerbe
Haute-Loire # Textile # Reprise

Les Ateliers Peyrache intéressés par les collants Gerbe

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Après la reprise, en avril, de France Confection, à Limoges, le petit groupe textile de la Haute-Loire Ateliers Peyrache convoite le célèbre fabricant de bas et de collants Gerbe.

Le collant Legend de la PME bourguignonne centenaire Gerbe, qui intègre un fil d’or 24 carats, a été présenté à l’Élysée en janvier 2020 lors de l’exposition « Fabriqué en France » — Photo : Gerbe

La démarche de La Compagnie des Ateliers Peyrache (LCAP) en faveur du textile fabriqué en France prend de l’ampleur. Le groupe textile de la Haute-Loire a comme projet d'acquérir le fabricant de bas et de collants haut de gamme Gerbe, basé à Saint-Vallier (Saône-et-Loire), qui habille les jambes féminines depuis 1904. Le plan de reprise de Gerbe, en redressement judiciaire depuis le 14 avril, prévoit la conservation de 22 emplois sur les 50 postes actuels.

La Compagnie des Ateliers Peyrache, petit groupe textile dirigé par Ludovic Gaudic et sa femme Corinne, a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros avec 85 salariés répartis sur trois sites de production. Dont celui de Saint-Didier-en-Velay (Haute-Loire), où se trouve son siège social, qui réalise étiquettes, broderies et articles de bonneterie (marque Blanc Bonnet).

Reprise du dernier confectionneur de costumes de France

LCAP sort tout juste de la reprise, en liquidation judiciaire, du fonds de commerce de France Confection, le dernier confectionneur de costumes de l’Hexagone. L'activité, rebaptisée France Manufacture, a redémarré en avril, à Limoges, avec 15 salariés. « Avec cette acquisition, nous couvrons le corps. La production de Peyrache est quant à elle orientée sur la tête, et Gerbe nous amènera à nous occuper des jambes, avec les bas, collants et chaussettes », explique Ludovic Gaudic, qui met en avant les « vertus écologiques et le modèle économique du made in France, qui réduit les délais d’approvisionnement et l’important gaspillage auquel est confronté le secteur de l’habillement ». LCAP prévoit la mise en place d’ici quelques mois d’une garantie réparation, valable deux ans, pour certains de ses articles.

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