Le groupe d’ingénierie et de conseil Akka Technologies (22 000 salariés, CA 2019 : 1,8 Md€) a présenté aux syndicats un plan de sauvegarde de l'emploi visant à adapter les effectifs à l'assèchement du marché aéronautique. Les négociations sur un recours massif à l'activité partielle de longue durée n'auront donc pas suffi, plusieurs syndicats dénonçant une "manipulation" de la direction visant à retarder l'annonce du PSE. Près de 800 suppressions de postes concernent le site de Blagnac (Haute-Garonne), devenu en 2016 le centre mondial d'expertises d'Akka pour l’aéronautique. Une quarantaine de postes sont menacés au Havre, soit les deux tiers d'une agence orientée sur les besoins du groupe Safran et aujourd'hui "en péril" selon les syndicats. Les six organisations de salariés présentes chez Akka se sont fédérées en intersyndicale et demandent un accord de méthode commun sur ce PSE : des mobilisations sont annoncées dans la deuxième quinzaine de janvier à Toulouse.
