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Décarbonation, social, attractivité, gouvernance : les priorités du premier contrat de plan État-Hauts-de-France
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Décarbonation, social, attractivité, gouvernance : les priorités du premier contrat de plan État-Hauts-de-France

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L’État et huit collectivités ont conclu début janvier le premier contrat de plan État-Région depuis la création de la Région Hauts-de-France. Ce document, essentiel pour la conduite des politiques publiques, établit quatre grandes orientations à poursuivre à la faveur d’une enveloppe de 2,7 milliards d’euros.

L’ensemble des signataires et financeurs du Contrat de plan Etat-Région Hauts-de-France 2021-2027 — Photo : Préfecture du Nord

C’est un document structurant des relations entre l’État et les collectivités. Le contrat de plan État-Région (CPER) pour la période 2021-2027 a été signé, le 9 janvier 2023, en préfecture de Région à Lille, par neuf acteurs publics. Pour conclure cet engagement de 2,7 milliards d’euros, l’État apporte 994 millions d’euros, la Région Hauts-de-France 995 millions d’euros, et 768 millions d’euros sont abondés par les cinq départements Nord, Pas-de-Calais, Somme, Oise et Aisne, et les métropoles d’Amiens et de Lille. "2,7 milliards d’euros pour financer des projets concrets qui transformeront les Hauts-de-France et créeront des emplois", s’est réjoui le président du conseil régional Xavier Bertrand.

Quatre axes majeurs

Ce contrat de plan État-Région, le premier depuis la création de la Région Hauts-de-France, vise le développement de quatre axes. En premier lieu, l’accompagnement de la transition grâce à la décarbonation de l’économie. Un volet Rev3 sur lequel mise la Région et pour lequel Dunkerque se place en véritable locomotive. Il s’agira ensuite de répondre aux fragilités sociales et de soutenir les territoires (57,3 % des crédits). Puis le plan devra "accélérer les potentialités de développement, en favorisant l'attractivité de la région en matière de culture, d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation" et, enfin, “renforcer la conduite partagée de l'action publique”. Trois territoires en souffrance seront particulièrement scrutés d’ici à 2027 : l’ex-bassin minier, la Sambre-Avesnois-Thiérache, et les territoires littoraux confrontés à des risques particuliers.

Reste toutefois en suspens le sujet structurant de la mobilité et des transports régionaux. Ils feront l’objet d’un avenant au CPER cette année.

Les entreprises, indirectement bénéficiaires

Les grands principes posés, il convient désormais de traduire ces enveloppes en projets concrets, notamment pour les entreprises. Un certain nombre de projets BTP (constructions universitaires, RN2) sont d’ores et déjà identifiés et chiffrés dans ce contrat. Le plus important est sans nul doute le Canal Seine-Nord-Europe et son chantier titanesque pourvoyeur d’emplois et d’activité pour les entreprises régionales.

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