Le remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) n’en finit plus de susciter l’inquiétude. Cette fois, c’est la CPME qui a décidé de monter au créneau pour exiger "de simplifier la procédure" qui permet d’allonger leur durée d’amortissement jusqu’à dix ans (au lieu de six). L’idée serait d’en faire profiter, "au cas par cas", toutes les sociétés "ayant un modèle économique viable". En l’état, cette démarche ne vise qu’un nombre restreint d’entreprises, avec un succès modéré. Or, pour la confédération patronale, l’extension du calendrier des PGE représente le "seul moyen de rendre soutenables les échéances" et devrait être ni plus ni moins que "l’une des priorités économiques du prochain gouvernement". Et pour cause : rembourser ces prêts garantis est "mission quasi-impossible sans une activité en forte croissance". Une perspective rendue encore plus compliquée par la conjoncture actuelle, fait valoir la CPME. L’organisation ajoute ainsi sa voix aux acteurs du tourisme et à CCI France, tous partisans, et souvent de longue date, d’un tel réaménagement. Sauf que le gouvernement relativisait, encore récemment, les difficultés évoquées par les uns et les autres.
