L’année 2022 s’est terminée comme elle avait commencé sur le front de l’emploi : par une (rare) baisse de régime pour les déclarations d’embauche (hors intérim). Au quatrième trimestre, l’Urssaf en a compté 6,89 millions, en repli d’1,8 % en trois mois, pour ce qui est (seulement) leur seconde baisse depuis fin 2020. Les CDI ont mieux résisté (-0,4 %) que les CDD courts (-1,6 %) et les longs de plus d’un mois (-4,3 %). Cette contraction des recrutements est, par ailleurs, circonscrite aux services (-2 %), puisque l’industrie progresse (+1,3 %) et le BTP se stabilise (+0,1 %). Dans le détail, certaines activités sont toutefois en souffrance, à commencer par l’immobilier (-16 %), les industries extractives (-10,5 %) et le commerce (-6,3 %). Le reflux s’avère également limité à quelques régions : la Corse (-4,6 %, hors contrats courts), les Hauts-de-France (-3,2 %) et la Nouvelle-Aquitaine (-1,3 %). Ainsi, au niveau national, malgré ces quelques fissures, la dynamique générale de l’emploi reste exceptionnelle : les embauches progressent d’1,3 % par rapport à la même période d’il y a un an. Mieux, sur l’ensemble de 2022, elles affichent une croissance de +15,8 %, comparée à 2021.
Les embauches signent une nouvelle année exceptionnelle en 2022, malgré leur essoufflement au quatrième trimestre
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