Un certain essoufflement des apports s'est fait ressentir l'an dernier à la criée de Quiberon après un cru exceptionnel en 2021. Son directeur Jean-Marc Lizé a enregistré 1 312 tonnes débarquées (-21,6%) pour une valeur globale qui résiste à 7,58 millions d'euros (-5,5%) avec un prix moyen très soutenu de 5,77 euros (+20,45%). Parmi les premières espèces, le bar (60 tonnes et 1,13 million d'euros), mais surtout le poulpe (248 tonnes et 1,86 millions d'euros) qui a en revanche destabilisé la ressource en coquille Saint-Jacques. Recevant environ 80 navires et presque autant d'acheteurs, l'équipement municipal a investi l'an dernier 500 000 euros dans la mise en place d'environ 10 m3 de viviers supplémentaires et d'un atelier ikejime pour un abattage qualitatif du poisson débarqué vivant. Une phase d'études vient d'être lancée pour un chantier de modernisation dont le budget estimé s'élève devrait s'élever à environ 6 millions d'euros HT.
