Côtes-d'Armor
Après la Crêperie Fontaine Saint Père, Pascale Le Ténaff rachète L’Authentik
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Après la Crêperie Fontaine Saint Père, Pascale Le Ténaff rachète L’Authentik

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Après la Crêperie Fontaine Saint Père, à Plessala, Pascale Le Ténaff a repris la Crêperie L’Authentik, à Saint-Brieuc. Les deux entités sont complémentaires en termes de réseau de distribution et de produits. La chef d’entreprise compte développer la production de pâtisserie bretonne et devrait lancer un nouveau produit dans les mois qui viennent.

Pascale Le Ténaff dans la salle de production de la crêperie Fontaine Saint Père, où tous les produits sont fabriqués à la main — Photo : Matthieu Leman

Alors que son époux, Jean, développe ses différentes entreprises (via Le Ténaff industrie) dans les domaines du transport et de la fabrication et location de bennes amovibles, Pascale Le Ténaff continue sa propre aventure entrepreneuriale. Après avoir acquis en août 2021 la Crêperie Fontaine Saint-Père (1,2 M€ de CA en 2022, 30 salariés) installée à Plessala (au sein de la nouvelle commune Le Mené constituée de Collinée, Le Gouray, Langourla, Plessala, Saint-Gilles-du-Mené, Saint-Gouéno, Saint-Jacut-du-Mené, NDLR) depuis 60 ans, la Costarmoricaine a racheté en décembre la Crêperie L’Authentik (1,2 million d’euros de CA en 2021, 15 salariés) ouverte à Saint-Brieuc en 1989, qui commercialise également des produits sous la marque Maison Tirel. Le prix d’acquisition de cette autre entreprise historique n’a pas été communiqué.

Complémentarité

"Les deux crêperies sont très complémentaires", explique celle qui a été pendant douze ans responsable de la supply chain dans une entreprise de l’agroalimentaire. À Plessala, seuls deux produits, aux recettes historiques, sont fabriqués : une galette et une crêpe. Tout y fait à la maison : des crêpes et galettes sur les 80 billigs que compte la salle de production jusqu’aux emballages. La crêperie L’Authentik, de son côté, possède un outil plus automatisé et fabrique, en plus, de la pâtisserie bretonne qui représente 8 % du chiffre d’affaires de l’entreprise). Si, à Plessala, les ventes s’effectuent à 70 % en GMS (une vingtaine d’établissements sur une zone couvrant Loudéac, Pontivy, Le Mené, Lamballe et Saint-Brieuc), la crêperie briochine dispose, elle, d’un réseau de distribution élargi à un magasin à Binic et aux marchés, avec une équipe dédiée, réseau qui couvre également une zone de chalandise qui s’étend de Paimpol à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), où n’étaient pas présents les produits de la crêperie Fontaine Saint-Père.

Les marques continuent

"Nous allons pouvoir consolider les achats de certaines matières premières, ainsi que les emballages et le transport", se félicite la cheffe d’entreprise, qui a choisi de structurer l’ensemble avec la nomination de deux responsables de site. En revanche, les marques ne changeront pas. "Les clients y sont attachés, il s’agit de ne pas les perturber."

L’avenir passera par le développement de la partie pâtisserie à Saint-Brieuc et le lancement d’un produit "qui existe sur le marché mais dont les fournisseurs manquent et qui nous a été demandé", raconte sans le nommer Pascale Le Ténaff. Il devrait être produit à Plessala, où l’activité (production à la demande) est très saisonnière (40 % de la production est vendue le vendredi et 70 % pendant les vacances scolaires).

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