185 millions d’euros. C’est le coût estimé de l’inflation et de la crise énergétique pour la région Nouvelle-Aquitaine, qui vote son budget primitif 2023, d’un montant de 3,5 milliards d’euros. Ces surcoûts impactent notamment le volet transports (+60 M€), les lycées (+74 M€), les ressources humaines (+14 M€) et les frais financiers (27 M€, dont 24 dus à l’augmentation des taux d’intérêt). Les dépenses de fonctionnement (+9,5 %) grimpent en même temps que les recettes (+ 8,7 %), et les besoins de financement (+10,7 %). Pour autant, la région poursuit sa politique d’investissement (1,11 milliard, +8 %). 340 millions d’euros seront ainsi dédiés au soutien au développement économique (entreprises, innovation et recherche), contre 275 entre 2016 et 2019. "Sans recettes nouvelles, la région ne pourra absorber tous les chocs, l’appel à l’emprunt n’étant pas une solution durable", précise la synthèse budgétaire. Ces recettes nouvelles pourraient passer par un point de TVA supplémentaire "en contrepartie d’une intervention régionale hors compétence sur les travaux ferroviaires, ou les vignettes carbone sur les poids lourds", précise le président de région, Alain Rousset.
