Les entreprises vont devoir apprendre à économiser leur énergie, et vite. Face aux menaces de délestage, le gouvernement donne aux partenaires sociaux et fédérations professionnelles jusqu’à septembre pour avancer "des recommandations simples et opérationnelles" en faveur de la "sobriété". Objectif : sur deux ans, réduire leur consommation de gaz, électricité et carburant de 10 % par rapport à 2019. Cette "première marche", dixit la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, pourrait être atteinte par des efforts sur les déplacements (trajets domicile-travail, gestion de flotte, etc.) ; la gestion des locaux (éclairage, températures, matériel informatique...) ; et l’organisation de l’entreprise (horaires décalés, distanciel…). Une réflexion similaire sera lancée avec les établissements recevant du public, "grandes surfaces commerciales [et] gestionnaires de logements". Si l’État promet un "plan d'accompagnement", il insiste pour que la sobriété soit d'abord "un enjeu de dialogue social". En attendant, il va montrer l’exemple, par le biais notamment de ses achats, appelés à prendre en compte "les coûts environnementaux", dont ceux "liés à la consommation d’énergie".
