Après l’accord de gestion des emplois et parcours professionnels entre la direction du groupe Rocher (16 000 salariés et 2,4 Md€ de CA), la CFTC ainsi que la CFE-CGC, le sort de l’usine de Ploërmel semblait scellé. 300 postes devaient être supprimés dont 270 dans le Morbihan, notamment sur le site de Ploërmel qui emploie une centaine de personnes. À l’heure où une vingtaine de ces salariés ont opté pour des départs ou de la mobilité interne, le groupe annonce finalement "la préservation du site de Ploërmel" et indique "travailler sur un projet de vente avec reprise de l’activité." L’industriel morbihannais précise avoir rencontré de nombreux acteurs de la cosmétique "qui ont exprimé leur besoin de capacité de production de parfums en France. Le site de Ploërmel dispose de compétences et de capacités industrielles recherchées par les acteurs du secteur." Ce processus de vente s’inscrit dans un temps long pour ce projet. "Le scénario retenu offre une très belle perspective d’avenir au site : nous y préservons l’emploi de nos collaborateurs, nos activités de parfumerie, et apportons l’expertise industrielle et technique à un repreneur qui apportera les volumes supplémentaires", détaille Vincent Taglioni, directeur des opérations du groupe.
